Mort d'un gardé à vue au commissariat de Lille : les causes du décès partiellement connues, violences policières exclues

La prise de produits psychotropes pourrait être en cause dans le décès, le dimanche 23 août, d'un jeune homme dans une cellule du commissariat de police de Lille, où il se trouvait en garde à vue. 

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Une cause toxique pourrait être à l'origine dans la mort d'un jeune homme dans une cellule du commissariat de Lille le 23 août dernier, d'après le rapport d'autopsie, a-t-on appris auprès du parquet de Lille dans la soirée de jeudi. 

"L’expertise toxicologique ordonnée a conclu à la présence de psychotropes à une concentration sanguine suprathérapeutique qui n’a pu que favoriser la survenue d’effets toxiques plus importants (troubles de l’état de conscience, dépression respiratoire)", indiquent les services de la procureure de Lille Carole Etienne. 

Des résulatats d'analyses biologiques complémentaires restent attendues.

Pas de violences policières

Deux jours après la mort du jeune homme, cette même source judiciaire avait "d'ores et déjà" déjà écarté l'éventuelle thèse de violences policières, et "toute cause traumatique ou suspecte", grâce à l'exploitation notamment des caméras de surveillance placées dans les cellules et le premier rapport d'autopsie. 

Par ailleurs, la victime n'est toujours pas formellement identifiée.

"Les recherches effectuées pour identifier le jeune homme décédé le 23 août dans les locaux de garde à vue de l'hôtel de police de Lille, lequel s’était présenté comme un mineur d’origine marocaine, tendent à établir qu’il s’agit d’un ressortissant algérien âgé de 23 ans. L’identification formelle pourrait être confirmée par une comparaison avec l'ADN de ses proches", précise le parquet.
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