Prud'hommes : Marcelo Bielsa évoque un "harcèlement" subi à Lille, décision le 2 juillet

L'entraineur argentin Marcela Bielsa a estimé avoir été victime de harcèlement juste avant son licenciement pour faute grave prononcé en décembre 2017 par le Losc. Il réclame 19 millions d'euros devant les Prud'hommes de Lille. 

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L'entraîneur argentin Marcelo Bielsa a estimé vendredi avoir été victime de "harcèlement" juste avant son licenciement pour faute grave prononcé en décembre 2017 par le Losc, auquel il réclame environ 19 millions d'euros devant les Prud'hommes de Lille, qui trancheront le 2 juillet prochain.

"El Loco", qui dirige désormais le club anglais de Leeds, qu'il a fait remonter cette saison en Premier League, s'est exprimé en visioconférence et en espagnol durant près d'une heure pour contester les modalités de son renvoi du club de Lille.

"J'aurais préféré ne pas parler publiquement"

"J'aurais préféré ne pas parler publiquement, mais je crois qu'il y a certaines situations qu'il est intéressant que j'explique", a affirmé le technicien, vêtu
d'un pull bleu marine et qui avait ôté son masque blanc pour parler.

"Ce que je veux expliquer, c'est le harcèlement que j'ai subi lors des mois de septembre et octobre avant mon licenciement afin de me déstabiliser pour me pousser à la démission, saboter ma gestion et faire obstacle à mon travail, dégradant mon autorité", a souligné le natif de Rosario, aujourd'hui âgé de 65 ans.

"Campos n'a jamais voulu m'aider"

Très prolixe, il a exposé dans les détails sa relation, au départ cordiale avant de s'envenimer, avec Luis Campos, conseiller du président Gerard Lopez, et Marc Ingla, directeur général du club, les deux personnes qu'il accuse d'avoir orchestré son licenciement.

"Campos n'a jamais voulu m'aider. C'était impossible de parler de football avec Campos, il ne parlait que de la partie commerciale, les agents de joueurs, les prix, les pourcentages, les commissions... ça ne l'intéressait pas de parler de football", a fait valoir Bielsa.

L'Argentin a même dû être interrompu par la présidente, qui lui avait initialement donné un temps de parole de 15 minutes, traduction non comprise. Malgré cette interruption, l'entraîneur argentin l'a remerciée de lui avoir permis de s'exprimer.
 

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