VIDEO : À Maubeuge, Monique la patronne emblématique d'un café depuis 50 ans est comme la maman du quartier

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Monique, cafetière à Maubeuge depuis 50 ans dans le quartier Montplaisir, une institution ©France Télévisions

Elle est depuis 50 ans derrière son comptoir. À Maubeuge, Monique est bien plus qu'une gérante de café. C'est une institution. Elle est un symbole du passé, du présent et de l'avenir. Pour le maire, elle est le baromètre du quartier.

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Monique c’est le genre de personnage en voie de disparition. Imaginez… 50 ans passés dans la même rue, dans le même bar, derrière le même comptoir avec la même vue juste en face d’elle. Enfin presque… parce que si Monique est toujours là autant vous dire qu’elle en a vu passé des clients ; et les fidèles parlent d’elle comme une seconde maman. Bienvenue rue de Montplaisir à Maubeuge, voici Monique derrière son comptoir.

"Ah les garçons pour vous accueillir, j’ai prévu l’champagne !". Elle est comme ça Monique. À peine arrivés pour enregistrer, notre émission du Grand Rapporteur nous sommes accueillis par les bras tendus de Monique comme si nous étions ses enfants. Des tartes et du champagne attendaient sagement dans l’arrière-boutique de son café qu’elle tient depuis 50 ans cette année.

Le 1er janvier 1972, c’est la naissance de Thuram ! Ici vous savez combien de Coupe du Monde j’ai vécu ici ? Douze ! Et avec celle du Qatar, ce sera la 13e !

Monique

Chez Monique, c’est ouvert toute la journée. Qu’il y ait 1 ou 25 clients, car son café, c’est aussi chez elle. En arrière-boutique et à l’étage, ce sont ses appartements. Un petit salon modeste avec un fauteuil tourné vers la télé. Au mur, les photos de ses 6 arrière-petits-enfants. D’ailleurs des photos, il y en a partout et elles témoignent du temps qui est passé.

Le maire est venu nous saluer. Arnaud Decagny, nous raconte que Monique le connait depuis qu’il est tout petit car elle l’a vu naître. Alors ses visites sont régulières et les fleurs pour son anniversaire aussi.

Un client est là aussi et il attend son café. Il s’appelle Bernard. "Monique, c’est un monument ! Il faudrait lui mettre une stèle dans le quartier." Sa voix tremble lorsqu’il rajoute : 

C’est comme ma mère, si elle m’appelle et qu’elle a besoin de quelque-chose, j’arrive tout de suite.

Bernard, un client du bar.

50 ans passés derrière le comptoir, Monique se souviendra longtemps de tous les sourires des ouvriers qui se rendaient chaque matin à 5 h pour travailler chez Usinor."

Ils partaient travailler de nuit et c’était une convention de passer chez Monique. Ils passaient le matin et le soir aussi. Et tout le monde était content d’aller travailler : "Ça rigolait ! Maintenant, ils sont tous morts !"



Monique tient son café depuis 50 ans, et même si elle se demande encore ce qu’elle fait là elle ne se voit absolument pas pour autant rendre son tablier. D’ailleurs pour le moment, personne n’a l’intention de le lui reprendre.

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