Selon Le Journal du Dimanche, le propriétaire présumé de la panthère noire qui s'était promenée sur les toits d'un quartier d'Armentières avant d'être enlevée la semaine dernière au Zoo de Maubeuge, devrait être entendu mardi par la police.
La police l'avait identifié mais il était introuvable depuis ce 18 septembre, jour où la fameuse panthère s'est échappée de son domicile d'Armentières (Nord) pour aller se promener le long des chéneaux des maisons du quartier. Cette fois, le propriétaire semble prêt à s'expliquer. Selon Le Journal du Dimanche, son avocat lui a conseillé de prendre contact avec la police et une audition serait prévue ce mardi au commissariat d'Armentières.
Le propriétaire de la panthère d'Armentières va être entendu par la police https://t.co/buVKoS6GF7 pic.twitter.com/v5HYLxk7R2
— Le JDD (@leJDD) September 29, 2019
La semaine dernière, cette affaire rocambolesque a connu un nouveau rebondissement puisque la panthère, aux griffes coupées, a été enlevée au Zoo de Maubeuge dans la nuit de lundi à mardi.
La jeune femelle, âgée de dix à onze mois, y était hébergée depuis son escapade armentiéroise, en attendant son transfert vers un refuge spécialisé dans le département de la Loire.
Deux autres personnes entendues
Selon le JDD, la mère du propriétaire présumé du félin a déjà été entendue par la police.
Samedi, un autre homme, résidant à Ronchin, dans la métropole lilloise, a été placé en garde à vue au commissariat d'Armentières. Il est soupçonné d'être allé faire le ménage au domicile du propriétaire présumé de la panthère, avant l'arrivée de la police.
Sur le plan pénal, l'homme qui détenait cette panthère encourt des poursuites "a minima pour mise en danger d'autrui (...) par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence", un délit passible d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende, avait indiqué un porte-parole de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Nord.
En collaboration avec la police, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), dépendant du ministère de la Transition écologique) a également ouvert une enquête "pour déterminer le cadre légal de détention de l'animal", notamment "son origine" ou "la manière dont il est arrivé à Armentières", avait expliqué Stéphane Souriau, chef de la brigade Nord de l'ONCFS. "Si la panthère a réussi à s'échapper par la fenêtre, c'est que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies", a-t-il ajouté, précisant que la détention d'espèces sauvages, notamment dangereuses ou protégées, sans avoir les autorisations requises, "est passible de trois ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende".