Les fonds nécessaires ont été débloqués, assure le ministre.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a assuré mercredi que la reprise d'Ascoval par British Steel aurait bien lieu, l'Etat et le groupe britannique ayant selon lui débloqué des fonds promis dans le dossier de l'aciérie en difficulté.
"La reprise (...) se fera"
"British Steel tiendra ses engagements, l'Etat français tiendra ses engagements vis à vis d'Ascoval, et la reprise d'Ascoval par British Steel se fera", a déclaré M. Le Maire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.M. Le Maire a indiqué qu'il avait "décidé aujourd'hui le déblocage des 15 millions d'euros de prêt pour Ascoval" et que "British Steel a débloqué aujourd'hui les 5 millions d'euros qu'il s'était engagé à débloquer également".
Je veux rassurer les salariés d’#Ascoval, les représentants syndicaux, les clients de l’aciérie, les élus locaux : British Steel tiendra ses engagements, l’État tiendra ses engagements. La reprise d’Ascoval par British Steel se fera. #QAG pic.twitter.com/IpGGZCe46i
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 15 mai 2019
"Je peux vous garantir que chaque jour, avec vous, avec les élus locaux, avec les représentants syndicaux, nous suivrons attentivement l'aciérie d'Ascoval pour lui permettre de se redresser", a poursuivi le ministre.
Bruno Le Maire a souhaité "rassurer les salariés d'Ascoval qui ont connu cinq années difficiles" ainsi que "les représentants syndicaux (...) les clients d'Ascoval (...) les élus locaux".
Le sidérurgiste britannique British Steel avait annoncé mardi mener des discussions afin d'obtenir un soutien financier, la presse britannique évoquant même le risque d'une faillite, tout en promettant de mener à bien la reprise de l'aciériste Ascoval.
Le Brexit en cause
Dans le contexte de la campagne des élections européennes, Bruno Le Maire a affirmé que "la sortie de l'Union européenne est une impasse industrielle, économique et politique" et que "rester dans l'Union européenne, c'est la meilleure protection pour l'industrie française".M. Le Maire a pris l'exemple de British Steel qui "a vu en un an ses commandes s'effondrer" en raison du Brexit, parce que ses "clients se disent qu'ils ne vont plus bénéficier (...) des mesures de sauvegarde que l'Union européenne a mises en place pour protéger le marché européen contre le risque de surcapacité de l'acier".