L'un d'entre eux a publié sa convocation sur Facebook.
Les quatre syndicalistes de la CGT que le député du Rassemblement national (ex-Front national) Sébastien Chénu accuse d'agression sont convoqués le 21 novembre au tribunal de Valenciennes, selon un document que l'un d'entre eux a publiquement posté sur son compte Facebook.
Roland Blanpain
Voilà les camarades, c'est tombé ce matin, Je suis avec 4 autres frère de lutte le 211118 au tribunal de Valenciennes. On lache rien. Vive la CGT. roro
Les faits s'étaient produits au cours d'une manifestation de la CGT Métallurgie à Valenciennes, le 15 mars dernier. Les manifestants, aux cris de "Dehors les fachos !" avaient poussé vigoureusement l'élu qui arborait son écharpe tricolore.
Ce dernier, qui avait trouvé refuge dans une agence de voyage de la place d'Armes, a tweeté peu après qu'il aviat été "physiquement et verbalement agressé par des milices CGT" et annonçait son intention de porter plainte.
Physiquement et violemment agressé par milices cgt,à valenciennes,je depose plainte. J'attends condamnation du leader cgt M.Martinez @afpfr
— Sébastien Chenu (@sebchenu) 15 mars 2018
Plusieurs syndicalistes avaient même été convoqués au commissariat, et les deux versions avaient été confrontées. L'un des mis en cause, Fabrice Duée, expliquait : "On lui a demandé gentiment de partir, il a pas voulu partir. De là, il y a eu un mouvement de foule, une bousculade".
Dans la convocation reçue lundi, on peut voir que les syndicalistes sont accusés d'avoir "volontairement commis des violences", avec pour circonstances aggravantes le fait que la victime soit "une personne dépositaire de l'autorité publique" et que les faits se soient produits "en réunion".