Jeudi, près de 800 personnes se sont livrées à un exercice de grande ampleur au stade Bollaert, à Lens : elles se sont entraînées à réagir à une éventuelle attaque chimique en vue de l’Euro 2016, où le stade accueillera 4 matchs.
Nous sommes en juin 2016 les portes du stade Bollaert de Lens vont ouvrir pour le match Suisse-Islande quand une bombe explose. C’est ce qui s’est passé jeudi 12 novembre mais de façon fictive. Près de 800 personnes ont participé à une simulation pour réagir à un attentat provoqué par une bombe chargée de produits toxiques. Une crise appelée NRBC : nucléaire, radiologique, biologique et chimique.
Intervenants : André Chevallier (Chef de service au Centre national civil et militaire NRBC), Colonel Laurent Moreau (Directeur départemental SDIS 62)
Rester sur place, ne pas paniquer
« La particularité des crises NRBC, c’est que les choses doivent se faire sur place, explique André Chevallier, Chef de service au Centre national civil et militaire NRBC, donc il faut qu’on arrive à convaincre les gens de ne pas partir chez eux par un effet de peur et de pouvoir les rassurer sachant que souvent ce n'est pas si grave que ça. On doit pouvoir traiter les personnes ici et elles doivent pouvoir repartir du stade en sécurité. »Le priorité, dans de telles attaque, c’est la décontamination, qui se fait sur place en cas d’attaque. En début de semaine, spectateurs volontaires et intervenants du stade ont participé à des exercices d’entraînement. Jeudi, il fallait coordonner tous ces services.
Pendant l’Euro 2016, des postes de commandement opérationnels seront installés lors des matchs. Quatre sont prévus au stade Bollaert.