Captivité des dauphins : pour Femke, des militants perturbent un spectacle du Parc Astérix

Une dizaine de militants de l'association One Voice a mené une "action flash" au delphinarium du Parc Astérix, samedi 1er septembre, pour réclamer la sanctuarisation de l'animal Femke.

"Un sanctuaire pour Femke". Quatre mots inscrits sur de petites banderolles, elles-même brandies silencieusement par des militants de la cause animale, devant les spectateurs d'un spectacle de dauphins, donné ce samedi au Parc Astérix. Femke est l'une des dauphines du parc. L'association One Voice réclame sa libération.

"Cette fois, il s’agissait (...) d’interpeller les spectateurs, explique One Voice un communiqué. Les adultes ne doivent pas laisser penser aux enfants qu’il est naturel pour un cétacé de vivre l’essentiel voire l’intégralité de sa vie en captivité. Aucun animal sauvage ne peut être heureux dans ces conditions, l’état de Femke en est la triste preuve."
 

La 3e action militante pour Femke


Le 7 juillet, l'association avait organisé un rassemblement devant la préfecture, pour interpeller les pouvoirs publics (en vain). Le 12 mai, en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot et Réseaux-cétacés, elle avait lancé une pétition, qui rassemble aujourd'hui 107.000 signatures.

Femke, 34 ans, est devenue un symbole de la lutte contre la captivité des animaux marins. Elle a passé ses 25 premières années dans un parc en Hollande. Les suivantes au Parc Astérix. Aujourd'hui, tout le monde s'accord à dire qu'elle va mal, comme chacun peut le constater sur les vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
   

Deux versions s'opposent


Selon les militants de la cause animale, Femke est atteinte d'une dépression, depuis que son fils de 5 ans, Ekinox, a été vendu à un delphinarium grec, il y a deux ans. One Voice, qui réclame déjà l'arrêt total de la captivité des dauphins, demande que Femke soit immédiatement placée dans un sanctuaire marin, pour se reposer.

Selon le Parc Astérix, Femke souffre du syndrome de Cushing, une affection rare liée à un excès d'hormones. Contacté lors de notre récent reportage, le parc indiquait par communiqué qu'il administrait à l'animal "un traitement personnalisé et évolutif", impliquant "cinq vétérinaires européens, spécialistes des mammifères marins" et son "équipe de 10 soigneurs expérimentés".
 
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