Douze salariés d'Enedis de Picardie ont pris l'avion jeudi 19 décembre direction Mayotte. Leur mission : prêter main forte au gestionnaire local du réseau électrique. Pour rétablir le courant, ils partent avec tout le nécessaire.
Tout dernier contrôle des EPI : les équipements de protection individuels. Ces techniciens d’Enedis emmènent, dans leur bagage, leur tenue de travail habituelle. "Tout ça ce sont des vêtements individuels, pour chaque agent, chacun a ses vêtements", nous montre l'un d'entre eux.
En plus de leurs bagages, les agents emmènent avec eux des outils, mais aussi du matériel. "On retrouve du fil d'attache qui va nous permettre de mettre les réseaux sur les poteaux électriques", indique Cédric Kazmierczak, chef d'agence intervention dans l'Oise. "Là, on part un peu loin sur un territoire en dehors de la métropole. Nous ne pouvons pas emmener nos véhicules donc on a réuni tous nos matériels nécessaires qu'on a conditionnés dans des malles", poursuit-il.
Des agents de la force d'intervention rapide électricité
Douze agents se sont portés volontaires en Picardie pour contribuer au rétablissement du courant électrique à Mayotte. Leur mission va durer quinze jours dans des conditions de confort sommaire et loin de leurs familles. "J’ai échangé avec mes filles, je leur ai expliqué les raisons pour lesquelles je dois partir et elles l’ont très bien compris et toute la famille a approuvé mon départ même si c'est un peu dur pendant cette période de fin d'année", admet Cédric Kazmierczak.
Ces salariés ont l’habitude d’intervenir en urgence dans d’autres départements, ils font partie de la FIRE, la force d’intervention rapide électricité, déclenchée dimanche dernier, par la cellule de crise d’Enedis. "Malheureusement, on voit de plus en plus de phénomènes climatiques, de plus en plus de grande ampleur. Chaque année la FIRE est déclenchée, cela a été déclenché il y a quelques semaines pour la tempête Caetano, cela a été le cas aussi de façon assez exceptionnelle, il y a un an pendant la tempête Ciaran", explique Régis de la Réberdière, adjoint à la directrice régionale en charge des opérations.
Après le passage du cyclone Chido, qui a dévasté l'île de Mayotte, une journée de deuil national aura lieu lundi 23 décembre. Le dernier bilan officiel fait toujours état de 31 morts et des milliers de blessés.
Édité par Eline Erzilbengoa / FTV