L'équipe indonésienne de badminton prend actuellement ces marques au complexe sportif Amélie Le Fur de Chambly. Une salle flambant neuve, spécialement conçues pour accueillir les meilleurs mondiaux de la discipline en vue des Jeux olympiques de Paris. Ce samedi 2 mars, les champions, stars dans leur pays, ont partagé un moment privilégié avec des amateurs de la région.
"C’était juste incroyable, franchement une super expérience, on repart avec plein de souvenirs." Le samedi 2 mars 2024, les stars de l'équipe indonésienne ont fait de nombreux heureux, dans le cadre d'un stage au complexe sportif Amélie Le Fur de Chambly.
Les joueurs indonésiens effectuent une étape importante dans leur voyage vers les Jeux olympiques. La ville isarienne est un point de passage essentiel dans ce chemin. C'est dans ce lieu qu'ils ont décidé de s'installer en juillet, avant les Jeux olympiques.
Une première prise de marques avant juillet
Depuis début mars, ils découvrent l'enceinte sportive, en vue de l'Open de France (5 au 10 mars) puis celui d'Angleterre.
À plus de 11 000 kilomètres, en Indonésie, le badminton est "vraiment très important" souligne Apriyani Rahayu, championne olympique aux Jeux de Tokyo, en double dames. Comme Anthony Sinisuka Ginting, numéro 5 mondial, "je ne suis pas le seul à le penser, c'est grâce au badminton qu'on connaît aujourd'hui l'Indonésie".
À Chambly, "la préparation se passe super bien. Il y a encore quelques mois jusqu’à Paris. Le lieu est très bien avant les JO. J’espère que toute l’équipe va se préparer au mieux grâce à ce complexe sportif", témoigne Sinisuka Ginting
"Il est très complet. Il y a tout ce qu’il faut. On va à la salle de fitness, sauna, hammam", ajoute Ricky Subagja, directeur technique national du badminton.
L'Indonésie, pays phare du badminton mondial
Apriyani Rahayu avait 22 ans quand elle a décroché l'or à Tokyo en double dames. Il s'agissait de la 21e médaille olympique de la délégation indonésienne de badminton depuis 1992.
Pendant quelques heures avec des sportifs parfois jeunes et souvent au niveau, ils ont partagé leur expérience du haut niveau. "Il bougeait bien, je n'arrivais pas trop à lui mettre des points", raconte Clarence. "Les services précis, ça va très vite", décrit Nathanel.
Anthony Sinusika Ginting, 27 ans, attire tous les regards. Médaillé de bronze il y a trois ans, il vise à Paris un nouveau podium et une autre marche. "Je veux changer la couleur de la médaille. Ce que je veux, c'est l'or."
Le directeur technique national de l'équipe espère que ses athlètes obtiennent ce métal dans plusieurs catégories. "Nous sommes dans le top 10 mondial, dans quatre catégories sur cinq. Les simples hommes et dames, les doubles hommes et dames. Ce sont de bonnes chances de médailles pour nous."
Ça restera gravé en nous
Yanis DuboisBadiste amateur
À cinq mois des Jeux, les joueurs se sont octroyés un moment de détente et ont offert des souvenirs indélébiles aux amateurs avec qui ils ont échangé le volant. "C’était juste incroyable, franchement une super expérience", exprime Matthieu Soum. "C’est une grosse occasion, merci à Chambly d’avoir pu faire ça, ça restera gravé en nous", résume Yanis Dubois.
Pour les Indonésiens, la route est encore longue avant le rendez-vous olympique. Ils ont plusieurs tournois de prévus en Europe, pour décrocher les derniers tickets qualificatifs.
Le prochain est prévu à Paris, avec l'Open de France (5 au 10 mars), dans la nouvelle salle, l'Arena Porte de la Chapelle. Une répétition générale également pour le complexe qui accueillera les épreuves.
Avec Jules Beaucamp / FTV