C'est un type de transport peu répandu, le vélomobile. Pourtant, ce vélo à trois roues protège son cycliste dans son habitacle. Thibault Leplat, professeur à Nogent-sur-Oise en a fait son véhicule du quotidien et il ne passe pas inaperçu.
C'est dans sa drôle de fusée verte et blanche que Thibault Leplat, professeur de conception mécanique, se rend tous les jours au travail. Depuis deux ans, il a fait de son vélomobile son véhicule du quotidien.
"Ça me mettait un peu mal à l'aise de déplacer une voiture de 1,5 tonne pour au final amener une personne sur son lieu de travail (...) et physiquement ça me paraissait faisable", déclare le sportif aguerri qui a choisi ce tricycle par sécurité et par convictions écologiques.
Un moyen de transport qui réduit le nombre de voitures sur les routes, mais qui nécessite un environnement adapté : "Je ne pense pas que tout le monde puisse le faire. Physiquement, il faut que ce soit possible et il y a tout un aspect logistique aussi. Moi, j'ai réussi à trouver un endroit pour le mettre dans le lycée, mais ce n'est pas évident. Il faut pouvoir se changer également sur son lieu de travail, (…) ça prend plus de temps."
"L'usure de la transmission est beaucoup plus lente sur ce véhicule que sur un vélo normal."
Thibault Leplat
Ce mode de transport a un coût élevé : comptez entre 6 000 € et 12 000 € selon le modèle. Un prix amorti en plusieurs années d'autant que le bolide nécessite très peu d'entretien.
"Ici, la transmission est complètement carénée, donc elle est à l'abri de la pluie, des saletés... Donc elle souffre beaucoup moins. Et il y a un détail en plus, la chaîne est très longue, elle va de tout devant à tout derrière, donc une chaîne trois fois plus longue ça veut dire que chaque maillon revient trois fois moins souvent sur les pignons. Ce qui fait que l'usure de la transmission est beaucoup plus lente sur ce véhicule que sur un vélo normal."
Créé dans les années 30, ce type de véhicule n'a encore su se faire une place auprès du grand public.
Avec Gabin Cransac / FTV