Jeudi 2 décembre, une lycéenne de 17 ans a mis fin à ses jours dans l'enceinte de la cité scolaire Gambetta-Carnot. Une enquête a été ouverte.
"Nous n’avons aucun élément de signalement qui pourrait faire un lien avec du harcèlement en l’état actuel". Ces mots sont ceux de Joël Sürig, directeur académique du Pas-de-Calais, au lendemain du drame.
Jeudi 2 décembre, lycée Gambetta-Carnot à Arras. Peu après 16 heures, une jeune fille de 17 ans, élève de première, met fin à ses jours dans l’enceinte de l’établissement en se défenestrant du sixième étage. Il semblerait que la lycéenne ait laissé une lettre avant de passer à l'acte.
Rapidement dépêchés sur place, les pompiers n’ont rien pu faire pour la sauver. Dans cette cité scolaire, qui accueille quelques 2 200 élèves, certains ont assisté à la scène, traumatisés.
Cellule d’écoute
Quatre enfants, à proximité du lieu du drame, ont été immédiatement pris en charge par des psychologues et des infirmiers, tandis qu’une cellule d’écoute a été ouverte tôt ce vendredi matin.
Même si les cours ont repris normalement ce jour, des psychologues accompagnés d’assistantes sociales et de médecins sont mobilisés pour accueillir élèves et enseignants qui en ressentent le besoin. "On se concentre notamment sur la prise en charge des personnes qui la connaissaient le plus", ajoute Joël Sürig. Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre les causes de ce drame.
En juin 2019, Océane, jeune fille de 17 ans, s'était jetée d'un escalier dans l'enceinte du lycée voisin Guy Mollet à Arras. Elle était décédée des suites de ses blessures le lendemain.
Si vous avez des idées suicidaires, en parler peut tout changer. Appelez le 3114, écoute professionnelle et confidentielle, 24/24 et 7j/7. Appel gratuit.