Berck-sur-Mer : le suspect de l'incendie de l'hôpital Calot est revenu sur ses aveux

L'agent de sécurité âgé de 29 ans s'est rétracté à la suite de son entretien avec le juge.

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C'est un revirement aussi rapide qu'inattendu que décrit Hervé Krych, l'avocat de l'homme soupçonné d'être à l'origine de la dizaine d'incendie qui ont touché l'hôpital Calot à Berck-sur-Mer, vendredi 9 février.


Dimanche soir, alors qu'il venait le matin même de reconnaître une partie des faits, l'homme âgé de 29 ans s'est tout à coup rétracté. 

On a senti qu'il reprenait toute son énergie


"C'est arrivé juste après le débat devant le Juge des libertés et de la détention" raconte Me Krych. Vers 18 heures, "en pénétrant dans la voiture qui devait l'emmener à la maison d'arrêt de Longuenesse, juste au moment de s'asseoir, il m'a dit : 'Maître, il faut qu'on étudie les registres de main courante, les vidéos, les listings, l'enclenchement des portes'"

"On a senti qu'il reprenait toute son énergie" confie l'avocat qui dit avoir vu un "regain d'énergie, une volonté de se battre"

Vendredi, au moment des départs de feu, Me Krych assure que son client était bien sur place, mais se trouvait aux côtés de ses collègues. "Il est intervenu sur les feux qui avaient été déclenchés.

Des "fausses vérités"


Ce serait donc fatigué par "une journée d'intervention, puis une première période de garde à vue, prolongée samedi. Ces conditions difficiles ont conduit à un épuisement personnel qui a pu lui faire dire des fausses vérités" explique l'avocat.


Le suspect aurait avoué les faits dans l'espoir d'être libéré sous contrôle judiciaire, mais se serait rétracté en comprenant qu'il serait placé en détention provisoire pendant quatre mois. "Il s'est senti trahi" assure Me Krych.

"On aurait pu le passer en comparution immédiate, mais on va prendre le temps d'étudier" assure-t-il aujourd'hui. "On va solliciter des actes d'expertise, des reconstitutions, des analyses."

Le suspect, agent de sécurité au sein de l'hôpital "depuis 10 ans" et pompier volontaire, n'a pas de casier judiciaire. "Il y a une possibilité de remise en liberté" veut croire Hervé Krych.

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