Dans la famille Beaucourt à Boulogne-sur-Mer, après le grand-père, le père, prenez le fils Adrien, 24 ans. Le jeune pâtissier pourrait bien reprendre l'entreprise familiale qui date de plus de quarante ans.
C'est avec un Paris-Boulogne qu'Adrien Beaucourt a commencé à se faire un nom. Le jeune pâtissier (24 ans), de Boulogne-sur-Mer a revisité le mythique Paris-Brest pour obtenir son bachelor.
La recette n'a rien à voir avec son homologue finistérien. "Un crumble chocolat, une mousse au chocolat au lait, un caramel exotique à la passion." Sans oublier l'hommage à sa ville natale, "premier port de pêche", avec ce glaçage au chocolat. "Un Paris-Brest plus travaillé", résume le Boulonnais.
Un défi
Cette passion n'est pas toute récente. "J'ai vu mon grand-père, mon père, mon oncle, pour moi c'était logique" de devenir pâtissier.
Il aurait pu apprendre aux côtés de ses proches. Mais non, Adrien a décidé de faire des études. "C'était comme un défi pour essayer d'apporter un plus à l'entreprise familiale."
Aux côtés d'un champion du monde de pâtisserie
D'abord à Rouen, à l'Institut national de la boulangerie et de la patisserie. Il se spécialise ensuite à Arras avec un CAP chocolaterie avant d'intégrer le prestigieux Institut national de la patisserie d'Alain Ducasse à Yssingeaux, en Haute-Loire. Avec pour parrain un certain Cédric Grolet, élu meilleur pâtissier du monde en 2018.
Ce n'est pas parce qu'on habite à Boulogne qu'on ne peut avoir de la patisserie sophistiquée. - Adrien Beaucourt
Autant d'expérience qui permet à Adrien de travailler dans une approche différente de celle de son grand-père ou de son père. "J'ai une autre vision de la patisserie, plus moderne que ce qu'on peut voir ici. J'essaie de changer les gammes." Pour Noël, il a conçu quatre nouvelles buches. Par exemple, il revisite la buche Mont-Blanc. "Ce n'est pas parce qu'on habite à Boulogne qu'on ne peut avoir de la patisserie sophistiquée."
Il pourrait reprendre l'entreprise familiale
Mais il n'oublie pas pour autant d'où il vient. Sa grand-mère Marie-France veille sur lui et valide chacune de ses recettes.Adrien Beaucourt devrait reprendre l'entreprise familiale vieille de plus de 40 ans. Une chose est sûre : le nom Beaucourt n'est pas près de s'éteindre à Boulogne-sur-Mer.