"Je serai extrêmement prudente", Marine Le Pen réagit à l'arrivée de François Bayrou à Matignon

En déplacement au marché de Noël d'Hénin-Beaumont, Marine Le Pen s'est exprimée sur la nomination de François Bayrou à Matignon. Sans détour, la cheffe de fil des députés Rassemblement National est restée sur ses positions, rappelant que les conditions restent les mêmes.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je serai extrêmement prudente, j'attends de voir comment se construira le futur budget". À l'occasion d'une visite sur le marché de Noël d'Hénin-Beaumont, Marine Le Pen s'est exprimée en fin d'après-midi sur la nomination de François Bayrou à Matignon et notamment sur la problématique de la dette et des déficits : "le bon moyen de faire baisser les déficits, c'est de faire des économies sur le train de vie de l'État."

Le bon moyen de faire baisser les déficits, c'est de faire des économies sur le train de vie de l'Etat.

Marine Le Pen

La censure, un outil constitutionnel 

La cheffe des députés RN à l'Assemblée nationale est également revenue sur la censure en expliquant qu'il s'agit d'un "levier constitutionnel, d'une protection du peuple français", et qu'elle ne compte pas renoncer à cet outil "je ne brandis pas la menace de la censure matin midi et soir, je dis juste que je ne renonce pas à cet outil. Monsieur Bayrou n'a pas été nommé pour mener la politique d'Emmanuel Macron, il a été nommé pour trouver un budget qui puisse être admissible par l'ensemble des trois grandes forces." Rappelant ainsi qu'elle défend à ce titre les intérêts des 11 millions d'électeurs qui ont voté pour le RN.

Les conditions restent les mêmes

Marine Le Pen campe sur ses positions et insiste sur les conditions du parti qui restent les mêmes qu'en juillet dernier avant l'arrivée de l'ancien premier ministre démissionnaire Michel Barnier : "Le Rassemblement National est le 1ᵉʳ groupe à l'Assemblée Nationale, nous sommes donc là pour défendre les options politiques qui sont celles des électeurs. Si le premier ministre ne veut pas entendre cela et en tenir compte, alors nous considérons qu'il y a une rupture du contrat démocratique."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information