C'est dans le Pas-de-Calais, sur la commune de Croisilles qu'a été visée la ligne à grande vitesse Nord. Dès vendredi matin, les équipes de la SNCF se trouvaient sur place pour réparer le poste de signalisation incendié. Une enquête a été ouverte.
En pleine nuit, entre une heure et 5 h 30, cinq lieux différents de la SNCF ont été la cible d'attaques. Dans le Pas-de-Calais, c'est sur la commune de Croisilles, au sud d'Arras qu'un poste de commande pour la signalisation et l'aiguillage a été incendié, en bordure de voie. Un incendie à l'origine de la coupure de la ligne sur l'axe Nord, Lille-Paris.
Des agents, techniciens de la SNCF sont sur place. Une douzaine de personnes affairées autour de câbles visiblement brûlés.
Une enquête ouverte
Une vingtaine de gendarmes inspectent les voies à la recherche d'indices. Pour le moment, il n'y a "ni interpellations, ni revendication", indique une source proche du dossier. L'"ensemble des services de renseignement et judiciaires sont mobilisés", ajoute une source auprès de franceinfo.
La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s'est saisie de l'enquête pour "l'ensemble des dégradations volontaires causées sur des sites SNCF", a annoncé, dans un communiqué, Laure Beccuau, procureure de la République de Paris.
L'enquête est ouverte pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits.