Depuis les attentats, la question de l'armement des policiers municipaux est à nouveau soulevée par les syndicats. Mais à Amiens, les élus ne sont prêts à franchir le pas.
La CFTC est le premier syndicat à monter au créneau. Ses agents de la police municipale d'Amiens doivent être mieux équipés et notamment pouvoir porter une arme.
#Amiens Sud Est: La police demande des effectifs et moyens supplémentaires pour assurer la sécurité des citoyens. @DLF_Officiel
— THEVENIAUD (@TheveniaudPhil) 19 Janvier 2015
Le 9 janvier dernier, les délégués rencontrent Alain Gest, président d’Amiens Métropole et Brigitte Fouré, Maire d’Amiens. Résultat des discussions : tous les agents, y compris les Agents de Surveillance de Voie Publique d’Amiens (ASVP), seront équipés de gilets pare-balles mais pas question de les armer pour le moment.
"La plupart des policiers municipaux sont très très réservés sur l'armement, mais quand ça devient une nécessité, ils n'hésitent pas à le revendiquer" Alain Melcus, secrétaire général de la CFTC.
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©INA
A contrario, à Abbeville Nicolas Dumont (PS) s'est dit « pas opposé à la dotation d’une arme de catégorie B », soit un revolver à barillet.
En Picardie, le débat n'est pas nouveau. Il y a presque un an, la mairie de Compiègne dans l’Oise avait demandé l'autorisation à la préfecture d'équiper ses agents de tasers, des pistolets à impulsion électrique. Pour l'instant, le dossier est encore en cours.
En France, sur près de 20 000 policiers municipaux, la moitié possèdent une arme (43% précisément).
Qu'elles soient létales ou non, plusieurs villes ont décidé d'en munir leurs agents.
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