C'est parti pour les élections départementales

Les derniers candidats aux élections départementales avaient jusqu’à ce lundi 16 février 16 heures pour se déclarer. Petit tour d'horizon sur les tendances dans la région.

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Somme : la stratégie de l'union domine 


A gauche, des accords ont été trouvés pour un rassemblement du Parti socialiste, du Parti communiste, d'Europe Ecologie-Les Verts et du Parti radical de gauche. Ils feront donc candidature commune dans 22 cantons sur 23 : à Abbeville 1 Michel Kfoury, l'ancien président de Novissen, l'association des opposants à la «ferme des 1 000 vaches», a reçu le soutien d'EELV face au candidat socialiste. Francis Lec reprend le flambeau de l’actuel président du conseil général et sénateur Christian Manable.

A droite, il ne reste que quelques points de tension. A Amiens 6, un adjoint de Mme le maire Martin Domise se présente contre Hubert de Jenlis, soutenu par la maire d’Amiens Brigitte Fouré. Ailleurs, la situation s’est clarifiée avec par exemple le retrait de Jérôme Bignon à Rue.

En ce qui concerne les candidats du Front National, on peut citer Yvon Flahaut à Abbeville 1, Patricia Chagnon à Rue ou encore Yves Dupille à Amiens 1.


Oise : pas d'accord à gauche


Contre l'actuelle majorité socialiste, les Verts et le Front de gauche présentent des candidats en commun dans chaque canton du département derrière Thierry Brochot et Thierry Aury.
 
De leur côté l'UDI et l'UMP font front commun dans la plupart des cantons, hormis quelques candidatures dissidentes.

Quant au FN, il a su attirer à lui d’anciens UMP comme Sébastien Chenu, ancien maire adjoint de Caroline Cayeux qui se présente dans le canton de Beauvais 2. Dans l'Oise, le Front national sera un adversaire de taille, emmené par Michel Guiniot, président du groupe Front National au Conseil régional de Picardie, et candidat à Noyon.


Aisne : une situation complexe


Etant donné les bons scores recueillis par le parti de Marine Le Pen aux dernières européennes, l’Aisne comme l'Oise sont présentés comme des départements français qui pourrait basculer en faveur du FN. Pourtant, dans l'Aisne, la plupart des candidats sont des inconnus, à part le maire de Villers-Cotterêts, Franck Briffaut.

Dans ce canton comme dans d'autres, la droite, n'a pas réussi à trouver un accord. Un binôme centriste s’opposera notamment à une équipe UMP à Villers-Cotterêts, idem à Vervins.

A gauche, le Parti communiste complique la tâche des socialistes dans certains cantons en présentant ses propres candidats notamment à Saint-Quentin. 
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