Le RC Lens a obtenu un match nul contre Troyes (0-0), vendredi soir à domicile. La frustration monte chez les supporters.
Au coup de sifflet final, les sifflets sont montés dans les tribunes du stade Bollaert. «Si nous sommes le douzième homme, où sont les onze premiers?», demandait une banderole des supporters. Après l’élimination en Coupe de France face à Bergerac, club de CFA, cette semaine, le match nul (O-O) face à Troyes vendredi soir n’a pas réjoui le public.
Les Lensois ont pourtant mis fin à une série de trois défaites, et se retrouvent 4è du championnat, après la 24è journée de Ligue 2. Ce n’est pas l’implication des joueurs qui a fait défaut, mais plutôt la finition dans les trente derniers mètres. « Nous avons manqué d’efficacité dans la dernière passe, mais nous savons que nous sommes capables de marquer » remarque le gardien Nicolas Douchez. Concrétiser les occasions et trouver de la justesse dans le dernier geste. Comme à la 94è minute, lorsqu’un coup franc de Bostock, dévié de la tête par Fortuné, venait mourir au pied du poteau.
#Douchez après Lens - @estac_officiel : "On ne va pas en vouloir aux supporters de montrer un peu d’agacement." #RCLESTAC #rclens
— Racing club de Lens (@RCLens) February 3, 2017
Pour Nicolas Douchez, « il y a évidemment des regrets. Arrêter l’hémorragie est déjà un bon début. Nous en sommes toujours au même point, toujours dans la course, le championnat est encore long. Il ne faut pas céder à la panique, c’est à la fin qu’on fait les comptes. »
L’entraîneur Alain Casanova ne s’alarme pas non plus. « La montée ça ne se joue pas en février, mais fin mai. S’il doit y avoir la réussite, elle ne sera que globale, et il faudra que tout le monde en soit, dirigeants, staff, joueurs, public… Les forces sont là, elles ne doivent pas se disperser. Je le ressens aussi parfois à l’intérieur du club, il y a une telle envie, une telle impatience… » Une envie à concrétiser dès mardi soir sur la pelouse de Bourg-en-Bresse.