Roubaix, Tourcoing, Denain, Valenciennes... : des policiers en arrêt maladie contre un projet de nouveaux rythmes de travail

Des policiers de terrain de la sécurité publique du Nord, entre 50 et 140 selon les sources syndicales, sont en arrêt maladie pour protester contre des propositions de nouveaux rythmes de travail de la direction.

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Le mouvement qui a démarré le week-end dernier affecte désormais plusieurs commissariats du département, notamment ceux de Roubaix, Tourcoing, Denain et Valenciennes, d'après les syndicats Alliance et Unité SGP Police-FO, qui précisent qu'ils n'ont pas appelé à cette action, "partie du terrain", tout en la soutenant.

Celle-ci, rapportée par La Voix du Nord vendredi, concerne les fonctionnaires de terrain (BAC, équipes de police-secours, groupes de sécurité publique) soumis au régime cyclique, c'est-à-dire organisé sur 24 heures, et devant se mettre en conformité avec les directives européennes imposant des temps de repos plancher. Selon Alliance, évoquant 50 fonctionnaires en arrêt de travail, et SGP Police-FO, qui avance le chiffre de 140, les policiers ont exprimé leur préférence pour un dispositif leur permettant de travailler un week-end sur deux, au lieu de cinq sur six.

"Effectifs insuffisants"

"Or la direction propose d'autres horaires, moins favorables pour le fonctionnaire et sa vie familiale, ce qui a entraîné la grogne. Elle n'a pas anticipé le fait qu'elle n'avait pas les effectifs suffisants", explique Arnaud Boutelier, secrétaire zonal adjoint d'Alliance, qui tient à souligner que le mouvement "ne perturbe pas les interventions de police-secours".

"Par de simples mutations internes à la marge, on peut aussi mettre en place les rythmes préconisés" par les fonctionnaires, estime également Thierry Depuyt, secrétaire zonal Unité SGP Police-FO. Interrogée, la direction de la sécurité publique n'a pas souhaité commenter. Elle indique seulement que les propositions défendues n'étaient "pas viables, en termes d'effectif et pour la sécurité des fonctionnaires". Des policiers de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales avaient lancé une action
similaire fin février.





















AFP  le 10/03/2017 13:02:19
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