Arrivé il y a à peine quatre mois à l'Amiens SC, Saman Ghoddos est devenu un élément presque indispensable au sein du club picard. Auteur de trois buts et autant de passes décisives, l'attaquant suédo-iranien confie cependant être moins à l'aise en pointe, depuis la blessure de Moussa Konaté.

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Chômeur puis vendeur de téléphones puis titulaire en D3 suédoise, Saman Ghoddos est aujourd'hui le leader offensif d'Amiens, qui reçoit Lyon ce 19 décembre en Coupe de la Ligue. Un leader qui marque le pas en même temps que son club : en Picardie, quand Ghoddos va, tout va.

L'attaquant amiénois, auteur de trois buts et autant de passes décisives, est devenu, en quatre mois à peine, le métronome de son équipe. Sauf que, ces dernières semaines, l'international iranien n'est plus aussi souverain qu'à son arrivée cet été. Un manque d'efficacité qui coïncide avec la blessure longue durée de Moussa Konaté, absent depuis fin octobre et qui ne rejouera pas avant 2019.

 

Régulièrement aligné à la pointe de l'attaque pour pallier l'absence du Sénégalais, Ghoddos semble avoir du mal à trouver ses marques alors qu'il rayonnait en neuf et demi ou en soutien d'un attaquant axial. Contraint de s'adapter aux choix de Christophe Pélissier, qui ne compte désormais plus d'avant-centre de métier, l'Iranien peine à se montrer.

 


 

Plus de n°9

Tout avait pourtant bien commencé: titularisé quelques jours seulement après son arrivée en Picardie, le droitier avait rapidement marqué les esprits en trouvant le chemin des filets dès la 3e journée, contre Reims (4-1).

Techniquement au-dessus de la moyenne, Ghoddos avait également fait apprécier son habileté sur coups francs, notamment face à Lille le 15 septembre. Mais, depuis, le troisième transfert le plus cher de l'histoire du championnat suédois (4 millions d'euros, derrière Alexander Isak en 2017 au Borussia Dortmund et Zlatan Ibrahimovic vers l'Ajax Amsterdam en 2001) marque le pas. "C'est un peu difficile car je dois beaucoup défendre et je n'aime pas vraiment ça", a-t-il d'ailleurs confié, indiquant préférer évoluer en électron libre. 

 

Plus à l'aise quand son équipe est en possession du ballon, Ghoddos ne ménage toutefois pas ses efforts, en multipliant les courses au pressing. "Nous avons besoin de défendre, je dois l'accepter et le faire", a souligné le joueur qui, à 25 ans, découvre son premier championnat étranger.

Il a pourtant failli ne jamais passer pro. Les galères, Ghoddos les a connues. Bon espoir en troisième division en Suède, il s'est un temps retrouvé au chômage, contraint de trouver un travail pour gagner sa vie. Quelques années plus tard, il a explosé sur la scène européenne, en Ligue Europa face à Galatasaray puis Arsenal, au point de décrocher les louanges d'Arsène Wenger himself.
 

Coupe d'Asie

Travailleur - l'Iranien est bien souvent le dernier  à quitter l'entraînement - le joueur dit se plaire à Amiens où il prend des cours de français en même temps qu'Emil Krafth, l'arrière droit suédois débarqué à La Licorne cet été. Il y a quelques semaines, Ghoddos a même quitté l'hôtel où il logeait pour emménager dans un appartement. 

Reste désormais à (re)trouver ses marques sur le terrain. Muet devant le but depuis le 6 octobre, Ghoddos compte rugir à nouveau face à un adversaire de choix. Mais l'attaquant, à court physiquement, paie aussi les longs déplacements avec l'équipe nationale d'Iran. Il figure d'ailleurs dans la pré-liste de Carlos Queiroz pour la Coupe d'Asie des nations (5 janvier-1er février). À Amiens, on s'inquiète déjà.
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