Les judokas de la délégation olympique d'Ouzbékistan seront à Amiens du 14 au 26 juillet prochain pour s'entraîner avant le début des Jeux olympiques de Paris. Ils rejoignent d'autres délégations comme celle de natation ou de para-athlétisme, venues du Japon.
La ville d'Amiens attire les athlètes olympiques pour leur entraînement ! Les judokas de la délégation de l'Ouzbékistan se déplaceront du 14 au 26 juillet prochain pour s'entraîner en amont des JO de Paris. Ils seront 31, staff compris.
Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls à être attirés par la Venise du Nord. Quatre délégations olympiques japonaises seront également présentes. Il s'agit des équipes de natation, de para-natation et de para-athlétisme.
"Pour les nations valides japonaises, donc les nageurs et pongistes, ils viendront avant les Jeux en juillet", explique Bruno Guévenoux, chef de projet "Amiens se prend au jeu". Quant aux para-nageurs et para-athlètes, ils s'entraîneront en août avant les Jeux paralympiques.
Amiens, une ville pleine d'atouts
Bruno Guévenoux affirme que la Ville est satisfaite et fière d'accueillir les judokas ouzbeks, mais souligne également qu'"une délégation comme celle que représente le Japon pour la natation, le tennis de table, c'est une grosse nation mondiale, pour les para-athlètes aussi."
Les deux nations "ont choisi nos équipements qui sont aux normes internationales. Ils ont choisi Amiens parce qu'on n'est pas loin de Paris, c'est une ville environnementale avec une bonne qualité de vie, des connexions autoroutes, on n'est pas loin du village olympique, du Stade de France, et on dispose d'un bon matériel médical", détaille le chef de projet.
De plus, l'arrivée de ces équipes offre en notoriété et en "retombée touristiques, économiques. Ils logent à Amiens donc c'est positif en termes d'hôtellerie".
10 sites labellisés "Terre de Jeux" dans la Somme
En tout, dans le département, il existe dix centres de préparations aux Jeux (CPJ). L'un est à Abbeville et les neuf autres sont situés à Amiens. "On a candidaté pour labelliser plusieurs de nos équipements et tous ceux qu'on a proposés ont été labellisés".
Il y avait un cahier des charges strict à respecter, "ça a été validé par le Comité d'organisation des Jeux, ça s'est fait en amont, il y a trois ans à peu près".
Et quand on demande à Bruno Guévenoux si d'autres délégations olympiques comptent venir s'entraîner à Amiens, il répond, sans s'avancer : "c'est possible".