Médaille d'argent aux championnats d'Europe et médaille de bronze aux championnats du monde, en catégorie junior en 2019, Mewen Tomac a fait du 200 mètres dos sa spécialité en natation. Le jeune nageur de 22 ans participera aux Jeux olympiques de Paris pour les 100 mètres et 200 mètres dos.
Le dossiste prévient : "Il faut avoir des gros poumons pour nager le dos". Le dos est une des nages où l'on passe le plus de temps sous l'eau et les nageurs ont le droit d'effectuer 15 mètres sur 50 mètres sous l'eau et bénéficier ainsi de la vitesse, plus naturelle sous l'eau et quand le corps sort. Les longues coulées sous l'eau permettent aussi aux nageurs de s'économiser. Ensuite, ils peuvent poursuivre leur course sans temps d'arrêt, en essayant de répéter le geste parfait, en restant aligné, tout du long.
"Ce qui me plaît, c'est surtout la sensation de glisse. Je me sens serein. En vrai, le temps s'arrête un peu quand je nage"
Mewen Tomac
"Souvent, les gens ont l'impression qu'il faut mettre de l'énergie dans quelque chose pour avancer vite, et en dos, ce n'est pas du tout ça. En fait, si on est très puissant mais qu'on oriente mal et qu'on pousse mal, on ne va pas nager vite. Alors que si on est un peu moins puissant mais qu'on oriente très bien la poussée vers l'arrière, ça fait qu'on nagera plus vite que les autres", explique le nageur, humble.
Mewen Tomac rejoindra l'université américaine de Berkeley, en Californie, après les JO de Paris 2024, tout en restant licencié de l'Amiens Métropole Natation.
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Les JO, c'est avant tout la beauté du geste sportif : la vitesse d'une course, la précision d'un toucher, la finesse d'une technique travaillée pendant des années. Le Geste en or, une série de portraits intimistes de sportifs et sportives des Hauts-de-France à découvrir en juin et juillet, en attendant les Jeux Olympiques de Paris 2024.
