Somme : Jacques Rançon avoue le meurtre d'Isabelle Mesnage datant de 1986

Placé en garde à vue mardi à Béziers, le "tueur de la gare de Perpignan", a avoué être l'auteur du meurtre d'Isabelle Mesnage. Le corps de cette jeune informaticienne de 20 ans avait été découvert le 3 juillet 1986 aux abords d'un chemin de randonnée à Cachy dans la Somme.

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Après avoir été placé en garde à vue mardi à Béziers, Jacques Rançon a reconnu le meurtre d'Isabelle Mesnage à Cachy dans la Somme.

"Au cours de sa garde à vue, pour laquelle il ne souhaitait pas l'assistance d'un avocat, il réfutait initialement les faits avant de les reconnaître avec de nombreux détails", indique le parquet d'Amiens dans un communiqué. Il a expliqué avoir "enlevé Isabelle Mesnage le jour de sa disparition alors qu'elle faisait du stop. Il l'a frappée, violée avant de l'étrangler", précise le parquet. Le corps de cette jeune informaticienne de 20 ans avait été découvert le 3 juillet 1986 aux abords d'un chemin de randonnée. Ses vêtements étaient en partie déchirés et des objets lui appartenant avaient été retrouvés disséminés non loin d'elle. 

L'enquête avait piétiné jusqu'à un non-lieu prononcé en 1992. Mais après "l'intervention des avocats de la famille de la victime", le parquet a décidé de rouvrir l'enquête, confiée depuis octobre à deux juges d'instruction en raison de "charges nouvelles".

Leurs investigations, qui ont établi la présence de Jacques Rançon près d'Amiens à l'époque et des similitudes dans le mode opératoire du tueur, ont permis de faire un rapprochement avec l'affaire Mesnage.
 

"Son premier meurtre"

Selon Jacques Rançon, interrogé en garde à vue, il s'agit de "son tout premier meurtre". Il affirme également qu’il n’existe pas d’autres victimes d’homicide que les trois victimes identifiées à ce jour.

L'homme, déjà incarcéré à la prison de Béziers, a été mis en examen ce jeudi pour assassinat et viol. 
 
En mars 2018, la cour d'assises des Pyrénées-Orientales l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Il avait avoué le viol et le meurtre de deux jeunes femmes, Moktaria Chaïb, 19 ans, et Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, près de 20 après les faits. Il était également jugé pour une tentative de meurtre et une tentative de viol, sur Sabrina, en mars 1998, toujours à Perpignan. 
 
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