Cinq rames de TER ont été vandalisées dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 novembre à Amiens. Les dégâts sont importants : 200 vitres ont été brisées, des appareils informatiques dégradés et des pupitres de cabines de conduite cassés. Des perturbations sont à prévoir pour "plusieurs semaines".
200 vitres brisées
Dans un communiqué, la SNCF annonce que cinq de ses rames TER stationnées dans le secteur d'Amiens ont été vandalisées. Des dégâts avant tout matériels précise l'organisme. Notamment "200 vitres brisées, des dommages sur l'informatique embarqué, des pupitres de cabines de conduite cassés."
Depuis dimanche, les équipes chargées de la maintenance du matériel sont sur place "pour effectuer une évalution complète" de l'incident et pour "préparer les réparations qui s'annoncent très lourdes" annonce la SNCF Voyageurs.
Des perturbations à prévoir
Cet acte de vandalisme qualifié de "majeur" par la SNCF a des conséquences sur la circulation des trains régionaux, en particulier sur les lignes Paris-Amiens et Paris-Compiègne-Saint-Quentin. "Des réductions de la composition des trains et la suppression temporaire de certaines liaisons sur ces axes sont inévitables" précise la SNCF dans son communiqué.
En résumé : les trains longs seront remplacés par des plus courts et certains trains seront supprimés ponctuellement. "Le plan de transport est à jour, les voyageurs sont invités à se renseigner sur le site TER Hauts-de-France, SCNF Connect ou toute autre application de mobilité" précise la direction de la communication.
Pas de retour à la normale avant "plusieurs semaines"
La SNCF évoque une période de "plusieurs semaines" avant un retour à une circulation normale, car la remise en l'état des cinq rames touchées "va prendre du temps" explique la SNCF. "Nous sommes soumis à un plan de maintenance précis, nous ne pouvons pas ajouter des réparations supplémentaires aussi facilement qu'on le souhaiterait."
Ces perturbations pourraient se prolonger à d'autres lignes, anticipe déjà la SNCF. "La réparation lourde de ses trains aura un impact sur la programmation globale de nos opérations de maintenance sur l'ensemble des trains TER Hauts-de-France."
Enquête en cours
La SNCF "condamne fermement cet acte délibéré" et annonce avoir deposé plainte. Une enquête est en cours et les services de police sont sur place ce lundi 13 novembre. Aucune piste ou motivation n'est pour le moment avancée précise le service communication SNCF Voyageurs.