Des salariés d'une entreprise située à Bertangles racontent comment ils ont vécu le passage de la tornade destructrice. 

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Les salariés de l’entreprise SOFAMAT 80 se souviendront longtemps du lundi 10 février 2020. Hier, ils étaient 7, lorsqu’une tornade a soufflé en quelques secondes leur outil de travail. Des vents à 200 kilomètres heure ont détruit à 80 % l’entreprise, il était alors 15 heures 30 environ. André Duchaussoy, salarié, explique que ses collègues et lui triaient les pommes de terre lorsque « d’un seul coup, le toit s’est envolé ; on s’est couchés à terre pour se protéger de pans entiers de tôle qui volaient à travers le hangar. Un réflexe, pour ne pas mourir la tête tranchée ». Un vrai traumatisme aussi  pour José Godefroy, qui estime « être passé par une belle porte, Dieu a été avec nous ! ».

Episode climatique extrême

Du jamais vu pour Xavier Matringhem le patron de Sofamat, à la fois exploitation agricole et entrepôt de palettes. Des blocs de béton couchés, des containers de plusieurs tonnes traînés sur des dizaines de mètres. Un cauchemar qui n’a pas duré plus de 20 secondes.  Il a du mal à réaliser, mais c’est pour lui « 20 ans de travail qui sont par terre ». Une tornade qui n’a fait qu’un blessé léger. Un miracle pour les salariés présents lors de cet épisode climatique extrême. Maxime Hodin témoigne : « il nous faudra plusieurs jours pour digérer ce choc ». Les vents d’une violence inouïe ont balayé les champs sans impacter le village de Bertangles. Seul obstacle à cette furie destructrice, l’entrepôt de 6000 mètres carré littéralement soufflé.

Des débris projetés à plusieurs centaines de mètres

C’est le choc aussi pour Bruno Cozette, pilote d’ULM, dont les deux appareils, stationnés sur le site, sont totalement détruits. Il a du mal à cacher ses larmes. « Cela va me coûter au moins 20 mille euros pour les remplacer… j’ai retrouvé une aile d’appareil projetée à 800 mètres de là ! ». Aujourd’hui, malgré la fatigue, les salariés ont tenté de mettre à l’abri les plants de pomme de terre et les machines agricoles. Ils attendent avec impatience la venue des experts mais redoutent qu’un tel phénomène se reproduise sur une structure fragilisée.
 

 
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