Le directeur général de la Caisse nationale d'allocations familiales, a demandé vendredi une "application plus personnalisée de la réglementation", après le suicide d'Emilie Loridan à Armentières qui ne percevait plus d'allocations à cause de la règlementation pour les couples transfrontaliers.
Cette femme, qui était âgée de 31 ans et mère de deux enfants dont l'un était handicapé, s'est suicidée dimanche dernier, qui avait déjà fait état des difficultés financières de cette femme le 6 mai. Le père de ses enfants, dont elle était séparée, étant Belge, la "Caisse belge" avait "ouvert des droits en faveur des deux enfants de cette femme depuis mai 2012", a affirmé la CAF dans un communiqué.
Or, "lorsque deux Etats ouvrent des droits aux prestations en faveur des mêmes enfants, il n'est pas possible de cumuler l'intégralité de ces prestations", a expliqué la CAF, précisant que l'organisme a donc tenu compte des prestations belges pour le calcul des droits en France.
Je veux redire la grande tristesse de la branche Famille face à ce geste désespéré. Il n'y a rien à reprocher à la Caf...
Publié par Daniel Lenoir sur vendredi 8 juillet 2016
"Cet événement dramatique me renforce dans mon engagement pour améliorer l'accès au droit et pour la mise en place de dispositifs de médiation qui permettent une application plus souple et plus personnalisée de la réglementation", a réagi M. Lenoir sur Facebook.
La complexité des règles, en particulier pour les transfrontaliers, demande 1 vigilance accrue de tous les acteurs sociaux
— Caf du Nord (@CafduNord) 8 juillet 2016