Comme chaque début de mois, des changements peuvent avoir un impact sur votre vie quotidienne. Gaz, chômage, frontières... On fait le point.
Hausse du prix du tabac (mais aussi baisse)
A partir de ce mercredi, les prix de certaines cigarettes vont augmenter de 10 ou 20 centimes : les Camel Shift et les Fortuna Rouge par exemple. Dans le même temps, d'autres marques voient leur prix baisser : Winston Connect Blue, Davidoff . Les Marlboro Red, les plus vendus, restent vendus à 10 euros.Les prix des tabacs à rouler et à chicha ainsi que ceux des cigares et cigarillos sont aussi en hausse.
L'objectif du gouvernement est de porter progressivement le prix moyen à 10 euros d'ici la fin de l'année afin de réduire la consommation de tabac en France. Un projet qui inquiète fortement les buralistes, particulièrement les frontaliers.
Paiement des impôts et factures chez les buralistes
Pour relancer l'activité des buralistes et simplifier certaines démarches, le paiement des impôts ou factures en espèces et en carte bancaire (hôpital, cantines, crèche, etc.).chez les buralistes est généralisé. Ce dispositif était testé dans une dizaine de départements depuis le début de l'année.
Baisse des tarifs du gaz
Comme chaque mois ou presque, le prix du gaz change. Ce 1er juillet, il baisse de 0,3%. Le tarif aurait dû chuter de 5,1% mais le gouvernement a décidé de lisser sur plusieurs mois cette baisse afin d'éviter une remontée trop brusque."La crise sanitaire a en effet entraîné une chute historique des prix du gaz naturel en Europe, ce qui pourrait se traduire par un rattrapage et donc une augmentation des prix en fin d'année. Le mécanisme de lissage limite les hausses tarifaires qui pourraient intervenir au dernier trimestre", a encore souligné la Commission de régulation de l’énergie (CRE).Chômage partiel longue durée
A partir de ce mercredi 1er juillet, le nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée entre en vigueur. Objectif : aider les entreprises "confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité", en contrepartie d'engagements sur l'emploi.Cette mesure, liée à la crise du cornonavirus, autorise une réduction du temps de travail maximale de 40%. Le salarié touchera 84% de son salaire net. Pour que cela soit mis en place, il faut qu'un accord soit signé avec les syndicats au niveau de l'entreprise ou de la branche.