Premier maillot jaune pour Mike Teunissen : le Néerlandais de l'équipe Jumbo a gagné au sprint la première étape du Tour de France, samedi, devant le château royal de Laeken à Bruxelles.
La photo-finish a été nécessaire pour départager (un peu plus d'un boyau d'écart) l'ex-champion du monde Peter Sagan et Mike Teunissen, surtout connu pour travailler pour son leader Dylan Groenewegen.
#TDF2019 QUEL FINAL !! Mike Teunissen (Jumbo-Visma) s'impose après vérification devant Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) !
— France tv sport (@francetvsport) 6 juillet 2019
Une chute avant la flamme rouge a notamment impliqué le coéquipier du vainqueur du jour Dylan Groenewegen ! #TDF2019 @LeTour pic.twitter.com/WWFpVP8IL9
Mais une chute dans le final a écarté du sprint Groenewegen qui a laissé la vedette à son coéquipier, âgé de 26 ans et vainqueur au printemps des Quatre Jours de Dunkerque.
Principale victime du jour, le Danois Jakob Fuglsang a été pris dans la première chute du Tour, à 18 kilomètres de l'arrivée. Le vainqueur du Dauphiné a repris place au sein du peloton avant les 10 derniers kilomètres. Les images TV l'ont montré contusionné, un filet de sang descendant de l'arcade sur le visage, le maillot déchiré sur l'épaule droite, le coude droit touché.
Quatre échappés
L'étape a été lancée par une échappée de quatre coureurs après les festivités de départ et la visite du roi des Belges qui a salué le peloton (Thomas, Van Avermaet, Valverde et Nibali en première ligne).
Le champion olympique Greg Van Avermaet s'est intégré dans cette échappée pour passer en tête au mur de Grammont et s'emparer du maillot à pois du meilleur grimpeur. Le Belge s'est ensuite relevé pour laisser à l'avant ses trois compagnons (Berhane, Meurisse, Würtz).
Le trio a été condamné à 70 kilomètres de l'arrivée par une brutale accélération des coéquipiers de Sagan en tête du peloton sur le seul passage pavé (1900 m). Mais, après une douzaine de minutes, l'Irlandais Dan Martin, principal retardataire, est rentré au sein d'un deuxième groupe.
Le seul candidat à l'aventure, le Français Stéphane Rossetto, a osé se lancer à 58 kilomètres de l'arrivée. Sur les longues lignes droites revenant vers la capitale, en passant par Waterloo, le Francilien a tenu bon jusqu'à 9 kilomètres de l'arrivée (1 min aux 20 km).
Dimanche, le contre-la-montre par équipes, le seul de l'épreuve, promet d'être rapide sur les 27,6 kilomètres des grandes artères de Bruxelles, entre le Palais Royal et l'Atomium. Pour les favoris, c'est la première occasion de se départager.