Chaque jour, des techniciens d'EDF procèdent à des prélèvements d'eau, d'air ou de végétaux pour mesurer l'impact de la centrale de Gravelines sur l'environnement. Une visite de presse était organisée hier.
Il ressemblerait presque à un jardinier dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Gravelines, mais Frédéric Ségard est technicien chimiste en environnement chez EDF. Il prélève des échantillons de lierre. "On prélève le lierre pour vérifier l'absence de radioactivité, donc notre impact sur l'environnement, pour s'assurer qu'il n'y en ait aucun." explique-t-il.
Ce type de prélèvement est réalisé chaque jour à la centrale. Il faut analyser et surveiller le taux de radioactivité de l'environnement proche. Tout est scrupuleusement scruté : l'air et ses poussières, l'eau de mer, et même le lait produit dans une ferme, à quelques kilomètres de là.
23000 prélèvements
"Sur les 23000 prélèvements réalisés chaque année, les résultats obtenus sont en deçà des valeurs règlementaires. Donc l'impact est minime sur l'environnement," rassure Julien Skrzypczak, chef de laboratoire.Ces anlyses sont obligatoires à Gravelines, comme dans toutes les centrales nucléaires de France. Elles sont strictement règlementées par l'autorité de sûreté nucléaire qui les contrôle régulièrement.
Jusque là, tout va bien ...
"L'autorité de sûreté nucléaire effectue des mesures indépendantes par des moyens techniques redondants qui sont différents des nôtres et par des laboratoires eux aussi indépendants de ceux d'EDF", précise René Le Goff, directeur délégué d'exploitation du site.
Jusqu'à présent, Gravelines n'a jamais été épinglée pour des problèmes de radioactivité. Les résultats de ces contrôles sont publics et consultables sur internet.
?#Live Ce matin, nous recevons la presse sur nos installations. Au programme, découverte de la tournée environnement réalisée chaque matin à la centrale ? pic.twitter.com/ztqAs8ESI9
— EDF Gravelines (@EDFGravelines) 6 mai 2019