Le ministre de l’Action et des Comptes publics a participé à une opération de com' "Vis ma vie de boucher" ce vendredi à Tourcoing.
Réaliser une paupiette, découpe d'une cote à l'os... Gérald Darmanin a appris quelques gestes de boucher ce vendredi à Tourcoing (Nord). Une sorte de "Vis ma vie de boucher", opération de com' organisée pour faire la promotion de l'apprentissage et de l'artisanat.
Lorsqu'il aplatit une escalope devant les journalistes, son "maître d'apprentissage" lui lance dans un sourire : "N'ayez pas peur, pensez à Mme Le Pen et allez-y !". Avant de se reprendre : "Je ne sais pas si je pouvais le dire, ça..."
En boucherie, 1000 jeunes sont formés chaque année en Hauts-de-France mais le secteur peine à trouver des candidats.
Entre les travaux pratiques, les discussions sont parfois un peu plus politiques... On parle artisanat et impôt à la source. Mais aussi attaques vegans... "C'est un métier à la fois difficile et passionnant, lance Gérald Darmanin. Injustement attaqué par des zinzins, y' a pas d'autres mot. Ce sont des délinquants. Il faut aller chez le boucher. Il faut manger de la viande !"
Darmanin patron d'un bar à vins ?
A quelques mois des municipales, un journaliste a aussi osé une question plus politique : "Vous êtes prêt pour votre reconversion s'il y a un remaniement ?". Réponse amusée de l'intéressé : "Il y a un remaniement dans un mois dans un an, ce ne sera pas très grave . J'aurai servi la France, la République. Je ne sais pas ce que diront les Tourquennois mais j'ai plutôt l'intention de défendre mon bilan, mon projet avec eux. Par ailleurs, le jour où j'arrêterai la politique, j'ai déjà dit que je serai artisan, mais pas boucher. J'irai ouvrir un bon bar à vins, un bon restaurant et j'espère que vous y ferez des reportages."