Une information judiciaire pour tentative d'assassinat, détention, fabrication et transport d'explosifs en bande organisée et association de malfaiteurs a été ouverte, à Marseille, après l'arrestation de 5 Tchétchènes russes, lundi, dans l'Hérault, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Cette information vise trois Tchétchènes russes et une Française, qui doivent être mis en examen et dont le placement en détention provisoire a été requis, a-t-on précisé de même source.
Lors des interrogatoires, ils auraient avoué avoir fabriqué des explosifs afin de faire sauter une voiture, et assassiner une personne, dans le cadre d'une vengeance individuelle.
"On ne sait pas qui était visé, mais on sait qu'ils voulaient faire exploser une voiture", a-t-on encore ajouté de même source.
Des explosifs "très dangereux" avaient été découverts dans un appartement de Béziers le jour où ils ont été interpellés.
Dans un premier temps, le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, avait évoqué la possibilité que les individus interpellés soient en train de préparer un attentat.
Il avait ensuite souligné qu'il n'y avait "pas de projet d'attentat connu", évoquant une affaire "qui n'(avait) pas de connotation religieuse" mais relevant plutôt du "grand banditisme".
Aucune des personnes arrêtées n'était connue des services antiterroristes.