Les habitants de Mudaison près de Montpellier sont vent debout contre la LGV Nîmes-Montpellier. La ligne passe au bout du jardin d'une dizaine de proches riverains qui demandent le renforcement des mesures anti-bruit et une indemnisation.
Un mur anti-bruit trop court selon les riverains
Pierric Loubat est aux premières loges pour voir passer le train. Le président de l'association "protégeons Mudaison" a vue sur le chantier de la LGV Nîmes-Montpellier. Le train à grande vitesse passera à 15 mètres de la limite de son jardin. Dans la commune, une dizaine d'habitations de la zone d'activités du Bosc partagent la même préoccupation et la population toute entière redoute l'arrivée du TGV. Elle estime que les protections anti-bruit prévues sont d'insuffisante ampleur.
L'association revendique 270 foyers adhérents en moins de 4 mois
"Protégeons Mudaison" demande une vraie protection acoustique sur 1400 mètres de long et une indemnisation des propriétaires les plus exposés pour compenser la dévalorisation de leurs biens.
"Quand on décide de couper un village en deux la moindre des choses est de le protéger au maximum des nuisances sonores" déclare le président de l'association.
Après une manifestation dimanche dernier, une réunion est prévue jeudi afin de soumettre les doléances à Réseau Ferré de France. L'association estime que RFF et Ocvia n'ont pas tenu leurs engagements.
Le reportage de France 3 Languedoc-Roussillon
Reportage C. Agullo C. Monteil