Régionales: Reynié redoute un "krach budgétaire territorial"

Le politologue Dominique Reynié (Les Républicains), qui dirigera la liste de la droite et du centre dans la nouvelle grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon aux élections de décembre, a dit samedi redouter "un krach budgétaire territorial" en France.

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"Je parle avec beaucoup de gravité de ma crainte de voir un krach budgétaire territorial",

a dit Dominique Reynié, lors d'un point-presse à la terrasse d'un café toulousain. Il a notamment évoqué "une vingtaine de communes menacées de défaut de paiement" dans la grande région où il est candidat et "des départements fragilisés par un niveau de dépenses contraintes qui excèdent de beaucoup leurs recettes".

Dominique Reynié, qui s'est dit sûr de remporter les élections régionales dans six mois, a assuré qu'aussitôt après la victoire, il se rapprocherait de tous les nouveaux présidents de Régions "pour mener une action commune auprès de l'Etat", afin de renégocier les moyens alloués aux collectivités.

Il dirait alors aux représentants de l'Etat: "C'est une facilité coupable que de transférer des compétences obligatoires sur les collectivités locales parce que vous n'avez plus un "rond" pour financer vos obligations régaliennes et (...) de réduire dans le même temps leurs moyens".

Dominique  Reynié a été choisi en avril par les Républicains pour être leur tête de liste
régionale. Mais le politologue de 55 ans - qui n'a jamais exercé aucun mandat - a vu sa "légitimité"
de candidat contestée au sein de son propre camp. Et son choix de nommer des "référents"
pour la campagne dans chaque département a été vivement critiquée par certains
élus.

"Il y a eu des tensions, elles sont naturelles, je suis un corps étranger en quelque sorte", a-t-il dit, lui qui n'avait jamais été candidat. Le 16 juin, la commission nationale d'investiture (CNI) du parti Les Républicains a désigné 13 chefs de file dans chacun des 13 départements de la future région.

Mais Dominique Reynié a jugé que cette situation - "13 hommes" (dont un homme en binôme
avec une femme) "pour représenter les Républicains dans 13 départements" - n'était "pas tenable".
Il a appelé à faire de la place aux femmes et à "se rapprocher de la parité". Il a également souligné que s'il y avait un accord avec l'UDI, ce parti demanderait "légitimement d'avoir une, deux ou trois têtes de liste".

La gauche dirige actuellement les deux régions qui doivent fusionner.

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