Quinze personnes comparaissent en appel au tribunal de Montpellier pour avoir donner la localisation de radars via les réseaux sociaux. En première instance, elles avaient été condamnées par le tribunal correctionnel de Rodez à des suspensions de permis.
A t-on le droit de révéler sur internet l'emplacement des contrôles routiers? C'est à cette question que va devoir répondre la cour d'appel de Montpellier aujourd'hui.
Il y a quelques mois, un groupe antiradar vous avertissait via les réseaux sociaux de la position des contrôles en Aveyron. Une pratique condamnée par le tribunal correctionnel de Rodez, en première instance les 15 prévenus avaient en effet écopé d'un mois de suspension de permis.
Le créateur du site dénonce une hypocrisie : " si ce qu'ils font est interdit alors tous les avertisseurs de radars devraient être interdits" .
Si ce jugement est confirmé en appel, il pourrait faire jurisprudence.
Des centaines de milliers d'automobilistes sont avertis de la présence de radars sur la route ou autoroute grâce à des alertes Facebook postées par d'autres internautes.
Le jugement est mis en délibéré au 21 septembre. Le procureur a demandé la confirmation des peines de première instance.