Quatre personnes de plus ont été mises en examen mercredi à Marseille dans l'affaire du trafic de viande de cheval impropre à la consommation, dont la tête présumée du réseau.
L'affaire s'étend désormais jusqu'en Espagne. Ce mercredi, lors d'une perquisition aux abattoirs de Gérone, des policiers de la Guardia civil ont saisi des dossiers concernant plusieurs centaines de chevaux abattus depuis 2010.
Depuis des semaines, des gendarmes montpelliérains et des policiers catalans ont placé sous surveillance l'abattoir municipal. Ils ont découvert que la Narbonaise des viandes, la société qui est au coeur du trafic, y a fait abattre des équidés par l'intermédiaire d'une société espagnole.
Les enquêteurs vont devoir faire le tri pour découvrir l'importance du trafic et l'origine exacte des chevaux. Ils veulent également comprendre pourquoi la Narbonaise des viandes les a fait abattre en Espagne.
Par mesure de précaution, le mairie de Gérone a fait fermer la ligne d'abattage des chevaux de cet abattoir. A Marseille, les présentations continuent, après quatre maquignons mis en examen mardi pour "usage de faux et tromperie"faux en documents administratifs" et "tromperie sur la qualité substantielle de la marchandise vendue", six autres complices comparaissaient ce mercredi. Parmi eux, l'organisateur présumé du trafic, le gérant de la Narbonaise des viandes qui a été mis en examen. Le procureur envisage de demander sa détention.
Au total, pour le moment, huit personnes ont été mises en examen à Marseille dans le cadre de ce nouveau scandale. Le point avec Emilien Jubinau et Cédric Métairon.