Après la diffusion par une association d'une vidéo montrant des mauvais traitements infligés à des animaux dans l'abattoir d'Alès, dans le Gard, la Fondation Bardot a réagi en déclarant qu'elle "ne fait que révéler le quotidien des abattoirs".
Cette vidéo réalisée en caméra cachée par une association de défense des animaux L214 et diffusée sur son site, a entraîné mercredi la fermeture à titre conservatoire de l'abattoir municipal d'Alès, dans le Gard, par le maire de la ville.
Reportage à Alès, dans le Gard.
"Le quotidien des abattoirs"
Il suffit de montrer ce qui se passe dans un abattoir pour faire réagir les gens", a déclaré Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
"C'est une mise en lumière du quotidien des abattoirs. C'est pourquoi il est devenu difficile de visiter" ces installations, ajoute-t-il.
En outre, "l'abattoir d'Alès est très généraliste" (ovins, bovins, porcs, chevaux) et ses installations ne sont pas adaptées.
Plus de vétérinaires ?
"Un abattoir ne peut pas tout faire", considère Christophe Marie. La Fondation Bardot "déplore qu'il n'y ait pas assez de vétérinaires dans les abattoirs pour contrôler en amont la chaîne d'abattage".