Protéger, offrir l'asile, c'est une vieille tradition en Cévennes. La commune du Vigan s'est portée volontaire, comme plusieurs autres villages gardois.
Tout est déjà prêt ou presque pour accueillir des familles syriennes.
Au Vigan, 4 000 habitants au coeur des Cévennes, l'accueil est une tradition. Huguenots, maquisards, 300 familles de réfugiés espagnols en 1939, alors il y a bien assez de places pour 3 familles syriennes.
C'est en juin dernier que le conseil municipal a décidé d'agir pour les réfugiés syriens. Une décision adoptée à l'unanimité, opposition comprise, et portée par la section locale d'Amnesty International. Trois logements communaux vacants sont mis à la disposition de l'Etat pour recevoir des migrants.
Pour l'instant, pas d'information sur l'arrivée des familles syriennes. En attendant, les appartements, proches du centre ville et de l'école, sont quasiment prêts.
Une réunion de travail est prévue avec la préfecture du Gard et l'Etat d'ici à la fin du mois. D'autres communes voisines ont d'ores et déjà fait savoir qu'elles étaient, elles aussi, volontaires pour accueillir des Syriens.