Un ouvrier du bâtiment, originaire d'Espagne, et âgé de 50 ans est entendu ce vendredi, à Nîmes, par un juge d'instruction. Il a été arrêté à Fréjus, mercredi, après une enquête du SRPJ sur cette affaire de cadavre de femme retrouvée morte dans un clic-clac, le 14 février dernier, à Nîmes.
L'homme entendu, selon la procureure de Nîmes qui tenait une conférence de presse, ce vendredi après-midi, est un Espagnol de 50 ans. Cet ouvrier du bâtiment a été interpellé, mercredi, sur un chantier vers Fréjus, dans le Var. Il est déjà connu de la police espagnole pour trafic de drogue dans son pays natal, il a d'ailleurs été condamné à 11 ans de prison.
L'enquête du SRPJ de Montpellier a mis au jour des indices qui le désigne comme étant le coupable présumé de l'homicide. Notamment une étiquette sur un vétement avec son prénom et le début de son nom. Les policiers ont aussi retrouvé des indices concordants dans son téléphone.
Par ailleurs, il connaissait la victime qui vivait à proximité de l'appartement que l'homme sous-louait à Nîmes.
L'affaire de la femme retrouvée morte dans un clic-clac est-elle résolue ?
Dès sa première audition, il a admis qu'il pouvait être responsable du décès de cette femme qu'il avait fréquenté. A sa 3e audition, il a, je dirais, livré des déclarations suffisamment détaillées et complètes pour considérer qu'il a avoué les faits pour lequels il était soupçonné" a déclaré Laure Beccuau, la procureur de Nîmes.
Placé en garde à vue depuis mercredi, reste à savoir qu'elle sera la qualification de sa mise en examen, au terme de son audition, meurtre ou assassinat ?
"Une enquête de voisinage, des écoutes téléphoniques, mais aussi l'enquête dans l'appartement où a été découvert le corps de la victime ont conduit à l'interpellation de cet homme mercredi", a précisé Laure Beccuau lors d'une conférence de presse.
Au cours de sa garde à vue, l'individu a déclaré avoir entretenu une relation depuis quelques semaines avec la victime et reconnu les faits", a-t-elle expliqué. "Le soir du 14 février, lui et sa victime auraient été fortement alcoolisés avant qu'une dispute éclate", a poursuivi la magistrate.
Le parquet a requis sa mise en examen et demandé un mandat de dépôt.
La victime a été retrouvée morte dans le clic-clac d'un appartement de Nîmes, le 14 février dernier
Il s'agit d'une femme de 55 ans, originaire de la région parisienne dont la disparition avait été signalée quelques jours auparavant. Sa mort a été causée par des coups violents au visage et au thorax.
La victime a été tuée à l'intérieur même du logement, sous-loué, entre 48h et une semaine avant la découverte du corps par le locataire et son oncle.