Les volleyeurs sétois ont brillamment défendu leur chance face à Vérone (Italie) en 1/4 de finale retour de la Challenge Cup mercredi 2 mars dans leur salle du Barrou. Ils se sont inclinés au tie-break. Si les joueurs n'ont rien à se reprocher, il n'en est pas de même du côté de l'arbitrage...
Un match d'une rare intensité... Et l'impression de s'être fait voler dans les dernières minutes... La déception des volleyeurs sétois est à la hauteur de la qualité de leur jeu tout au long de ce 1/4 de finale retour de la Challenge Cup.
Réactions de Patrick Duflos, entraîneur de Sète et de Marien Moreau, pointu de l'Arago, frustrés par la fin du match :
Bien-sûr, les Italiens n'ont pas volé leur victoire. Vérone est l'une des meilleures équipes du championnat d'Italie et l'a montré mercredi soir, dans une halle du Barrou surchauffée.
Mais à la fin de la rencontre, les Sétois ne pouvaient s'empêcher de pester contre un arbitrage défavorable.
Je ne critique jamais les arbitres, mais là ce n'est pas possible. 2 points volés, à ce niveau, c'est inadmissible. Patrick Duflos, entraîneur de l'Arago de Sète.
Comme au match aller en Italie, l'Arago a perdu en 5 sets et sort frustré de la Challenge Cup.
Le résumé de la rencontre
Le match a démarré de la meilleure façon pour les Sétois. Ils menent le 1er set d'un bout à l'autre et s'imposent 25 à 21.
Dans la 2ème manche, les Italiens de Vérone, sur une série de 3 victoires dans leur championnat, confirment leur talent et s'imposent quasiment sur le même score, 20 à 25.
Le spectacle gagne encore en intensité dans le 3ème set, les 2 équipes délivrant leur meilleur volley. A la grande joie d'un public sétois à fond derrière ses joueurs. Même si c'est Vérone qui s'impose à la fin de la manche, grâce au talent de Sander et Kovacecic notamment, 23 à 25.
On aurait pu croire le match terminé mais c'était sans compter sur le coaching de Patrick Duflos. L'entraîneur sétois fait entrer Petrov au service et change le cours de ce 4ème set, remporté par Sète 25 à 23.
Comme au match aller, le tie-break s'impose pour départager 2 grandes équipes. C'est là que le sort s'acharne (ou l'arbitre, selon les interprétations) sur l'Arago, finalement battu de justesse 13 à 15.