A Longwy (54), dix anciens mineurs sont venus devant le Conseil de Prud'hommes réclamer la reconnaissance du "préjudice d'anxiété". Ils ont été exposés, lors de leur travail, à des poussières et vapeurs de produits toxiques, dont nombre sont décédés ensuite.
Ils sont tous octogénaires ou presque.
Des anciens des mines de fer de Giraumont et Droitaumont.
Mines fermées depuis 36 ans, mais dont ils ont longtemps exploité les filons.
Dans les années 60-70, il y a eu une grande introduction de produits toxiques.
Et les mineurs d'inhaler, sans le savoir, vapeurs de produits toxiques et d'amiante.
Témoin cet ancien de la mine, qui a perdu 8 camarades sur les 10 qui constituaient son équipe.
Une réalité médicalement constatée, puisqu'une observation plus élevée aux cancers a été constatée chez ces mineurs par rapport à la moyenne générale.
Leur avocat a donc plaidé "la reconnaissance des risques", exprimée au travers du "préjudice d'anxiété".
Si cette demande aboutissait il s'agirait d'une première en Lorraine. Jugement le 19 décembre.
700 mineurs de charbon de la Moselle ont formulé une demande similaire. L'audience devant le Conseil de Prud'hommes de Forbach, cette fois, aura lieu le 23 octobre.