Alain Juppé en meeting au parc des expositions de Nancy s’est dit "confiant dans la victoire" continuant de cibler la "brutalité" du programme de son adversaire.
Pour son ultime meeting avant le second tour de la primaire de la droite, Alain Juppé avait choisi Nancy. Le parc des expositions de Nancy réservé il y a 10 jours a réuni 1500 personnes.
Le candidat challenger a fait son apparition à 20h15 ce vendredi 25 novembre 2016 aux côtés de sa femme Isabelle. Alain Juppé a pu compter sur le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet. Bien qu'elle ne soit pas montée sur scène, l'élue parisienne suscite des "Nathalie, Nathalie !" enthousiastes à chaque apparition. Au micro, se sont succédé le député Benoist Apparu, fidèle d'Alain Juppé, mais aussi le maire de Nancy, le radical Laurent Hénart, la sénatrice LR du Bas-Rhin Fabienne Keller, et surtout la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse. Aussi présent l'ex-maire de Nancy, le radical André Rossinot, ainsi que la garde rapprochée de l'ex-Premier ministre, les députés Benoît Apparu et Edouard Philippe.
"J'ai confiance dans la victoire dimanche prochain! Oui nous allons gagner dimanche
prochain"
Alain Juppé a continué de cibler la "brutalité" du programme "hyperlibéral" de son adversaire qui risque de "disloquer le corps social", pointant encore une fois les suppressions de 500.000 fonctionnaires.
La présidente LR de la région IDF, l'ex-fillonniste Valérie Pécresse, a salué un "projet crédible". "Choisissez un gaulliste humaniste qui libérera les énergies!", a-t-elle lancé.
Le président du Parti radical et maire de Nancy, Laurent Hénart, a salué "le réalisme" du programme d'Alain Juppé car le FN "se nourrit des promesses que nous ne tenons pas" et se tient "en embuscade".
Pour sa dernière journée de campagne, le maire de Bordeaux est allé déposer une gerbe sur la tombe du général de Gaulle à Colombey, après avoir déjeuné avec les élus. Venu se "ressourcer", il a confié à la presse être "très confiant et très détendu" à quelques heures de la clôture de la campagne.
Le reportage de Jean-Pierre Petitcolas et Benoit Bour
