Tout le monde l'a constaté : le début d'été est loin d'être ce qu'il devrait... Les parasols laissent place aux parapluies. Les conséquences sont multiples... L'une d'entre elles : on prépare moins de barbecues...et ce n'est pas sans conséquences pour l'activité des bouchers
Le premier réflexe en observant les conditions météo de ces dernières semaines est de se dire que le mauvais temps perturbe le moral mais aussi l'activité économique des métiers du tourisme : hôtellerie, restauration, lieux de visite... Plus largement, on pense aussi à tous les organisateurs de manifestations ludiques ou culturelles : ces derniers travaillent sur leurs projets depuis fort longtemps, et la perspective d'imaginer une fréquentation moindre, du fait d'une mauvaise météo, est plus que rageante.
Mais ces activités ne sont pas les seules à être impactées. On pense aussi au commerce : les ventes de vêtements d'été ou de mobilier de jardin sont évidemment eux aussi en net recul par rapport au objectifs affichés. Et, dans le même esprit, on consomme évidemment beaucoup moins de barbecues...
Ce qui a pour conséquence un volume bien moindre de ventes de saucisses ou côtelettes.
Ces produits, générateurs de marges confortables, se vendant donc beaucoup moins bien, les bouchers sont donc obligés de proposer d'importants rabais, et constatent donc des baisses conséquentes de leurs chiffre d'affaire.
A la place de ces saucisses, merguez, côtelettes d'agneau de porc, ou côtes de boeuf, les clients sont davantage demandeurs de boeuf bourguignon ou de blanquettes...
Nous nous sommes promenés dans les rues d'Epinal et dans les travées du marché de la Ville...
Voici donc ce qui se dit à ce sujet...