Bouloc : la famille demande la diffusion du portrait-robot du tueur présumé

La famille de Patricia Bouchon organisait samedi après-midi une marche blanche pour rendre hommage à la joggeuse assassinée à Bouloc le 14 février 2011. Elle attend encore beaucoup de l'enquête et espère une large diffusion du portrait-robot du tueur présumé, établi grâce à un témoin. 

Pour la seconde fois depuis sa disparition, 200 à 250 personnes ont défilé sur les routes de Bouloc, pour rendre hommage à Patricia Bouchon, cette mère de famille disparue le 14 février 2011, alors qu'elle effectuait son jogging matinal.
Son corps avait été retrouvé plus d'un mois plus tard, le 29 mars précisément, par un chasseur. La victime était immergée dans un conduit d'eau sous une petite route de Villematier, à 14 kilomètres de Bouloc. L'autopsie a révélé que Patricia Bouchon avait eu les vertèbres et le crâne enfoncés sous les coups de son agresseur, qui aurait également tenté de l'étrangler.
L'examen du corps a également permis de comprendre que Patricia Bouchon s'était âprement défendue. Une source proche de l'enquête a même confié que les quelques rares voisins qui ont entendu du bruit auraient peut-être pu faire fuir le meurtrier.
En deux ans, une dizaine de personnes a été placée en garde-à-vue avant d'être mis hors de cause. L'enquête continue, malgré le temps. Une quinzaine de gendarmes seraient encore à pied d'oeuvre, ce qui est assez rare, pour une affaire remontant désormais à deux ans. 
Toujours selon une source proche du dossier, les enquêteurs ne croient pas à l'hypothèse d'un prédateur sexuel mais privilégie plutôt la piste d'un homme pris d'une pulsion incontrôlable, qui ne s'attendait pas à ce que les choses tournent aussi mal. 
La gendarmerie dispose d'une trace ADN partielle, de traces de pneus et d'un portrait-robot établi grâce au témoignage d'un automobiliste s'étant trouvé face à une voiture tous phares éteints.
La famille de Patricia Bouchon souhaite une large diffusion de ce portrait-robot, mais les enquêteurs s'y refusent, de peur de susciter quantité de témoignages farfelus.
Il est vrai qu'en juillet dernier, un homme s'était rendu dans une gendarmerie du Tarn avant de s'accuser du meurtre. Il avait été relâché quelques heures plus tard.

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©INA


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