Victoire historique de la droite qui remporte 3 sièges aux sénatoriales en Haute-Garonne

C'est une grande première : la droite et le centre-droit ont emporté 3 des 5 sièges de sénateurs à l'issue des élections de ce dimanche. La gauche passe de 4 à 2 sièges. 

Dans la foulée des victoires aux élections municipales de mars dernier (à Toulouse, Balma, Saint-Gaudens, Saint-Orens ou Cugnaux), la droite et le centre-droit de Haute-Garonne ont engrangé ce dimanche une victoire historique aux élections sénatoriales en décrochant 3 des 5 sièges de sénateurs du département. Une première, car la droite n'avait jamais obtenu la majorité des sièges dans le département. 


81 voix d'écart

La liste UMP-UDI d'Alain Châtillon a devancé de peu celle PS-PRG de Claude Raynal et décroche 3 des 5 sièges, les deux autres revenants à la liste Raynal. Au total, Alain Châtillon a obtenu 1217 voix (42,66 %) de grands électeurs et Claude Raynal 1136 (39,82 %) : il n'y a donc que 81 voix d'écart seulement. Aucune des autres listes en présence n'a été en mesure de décrocher un siège.

Alain Châtillon, maire de Revel et sénateur sortant, est donc réélu en tête de la liste UDI-UMP. La numéro 2 Brigitte Micouleau (UMP), adjointe au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, et le numéro 3 Pierre Médevielle, maire de Boulogne-sur-Gesse, deviennent également sénateurs du département. 





La gauche majoritaire en voix mais trop dispersée

A gauche, la liste PS-PRG conduite par le maire de Tournefeuille Claude Raynal ne décroche donc que deux sièges. Françoise Laborde, N°2 et sénatrice PRG sortante est réélue. La gauche, si on y ajoute les voix des listes PCF/Front de gauche de Charles Marziani (6,41 %) et d'Europe Ecologie les Verts d'Henri Arévalo (6,59 %) est majoritaire. Mais, dans un scrutin à la proportionnelle, elle fait les frais de sa dispersion. 

Le PS n'a plus qu'un seul sénateur

Claude Raynal sera donc l'unique sénateur socialiste du département : le PS comptait jusqu'à ce dimanche deux sénateurs en Haute-Garonne (Bertrand Auban et Jean-Jacques Mirassou, qui faute de s'entendre sur une liste commune, n'avaient pas obtenu l'investiture des militants). Ajoutez à cela Françoise Laborde, donc, mais aussi Jean-Pierre Plancade, ex-socialiste dissident et affilié au PRG : la gauche comptait jusqu'à présent 4 des 5 sièges. Elle vient d'en perdre deux. 


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