3 jours et 20 kilomètres sous terre pour rejoindre le gouffre de Padirac

Deux spéléologues sont partis jeudi de la résurgence Saint-Georges pour tenter de ressortir dans le gouffre de Padirac dimanche. Un exploit qui serait une première, 18 ans après que l'un d'eux ait relié la résurgence de la Finou et le célèbre site lotois.

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Bernard Gauche n'en est pas à son coup d'essai. En 1996, ce médecin anestésiste-réanimateur à l'hôpital de Libourne avait réalisé la traversée intégrale en spéléo-plongée entre la résurgence de la Finou et le gouffre de Padirac. En 2014, accompagné d'un spéléologue de 24 ans, Clément Chaput, il s'attaque cette fois à la résurgence Saint-Georges, 6 mois de préparation, 20 kilomètres de galeries et de siphons inexplorés et la mobilisation d'une équipe de 25 personnes pour une aventure incroyable.



Si Bernard Gauche connaît particulièrement bien le secteur, il n'en reste pas moins que les deux hommes vont devoir passer plusieurs jours sous terre, traverser des galeries inconnues et sans nul doute rencontrer des obstacles imprévus qu'il faudra franchir. «Le trajet global représente environ 20 km, dont 3 km en plongée, jusqu’à -80 mètres, explique-t-il. Sinon, on progresse dans la grotte sur un canot de navigation ou en faisant de l’escalade.»

18 ans après un premier exploit

1996 est marquée par la traversée intégrale La Finou - Padirac réalisée par Bernard Gauche aidé par des plongeurs et spéléologues venus du Lot, de Gironde, de Charente et des Deux-Sèvres. Le 6 septembre, Bernard Gauche s'est enfoncé dans la résurgence de la Finou chargé de 40 kilogrammes de matériel. Il franchit cinq kilomètres de réseau dont trois kilomètres noyés et, après 22 siphons, il réapparaît au siphon aval de la rivière de Lavaur le 7 à 5 heures du matin. Il est raccompagné jusqu'au bivouac des 5000 où la nouvelle est annoncée à la surface par tellurophone. Après quelques heures de sommeil et cinq kilomètres de parcours en rivière, il sort du puits de Padirac sous les acclamations de ses amis.
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