L'ancien talonneur de Castres, champion de France en 1993 avec le CO, annonce son retour dans le club qui lui a permis de faire ses débuts en tant qu'entraîneur. Il revient au CO comme manager général pour au moins 4 saisons.
Il y pensait depuis quelques jours mais c'est finalement samedi soir qu'il l'a confirmé à France 3 Rhône-Alpes. Christophe Urios rejoindra Castres dès la saison prochaine en tant que manager général. Il y restera au moins quatre saisons. Âgé de 49 ans, Christophe Urios connaît bien le club tarnais où il a évolué pendant 9 ans en tant que joueur de 1990 à 1999. Il a été sacré champion de France en 1993 avec le CO.
Le CO où il aura connu sa première expérience d'entraîneur entre 2002 et 2005.
C'est à la fin de la rencontre d'Oyonnax (son club actuel), remportant la victoire face à La Rochelle à domicile (37-9), qu'il l'a annoncé officiellement : "Je vais à Castres parce que j’ai de l’ambition. C’est un projet qui peut continuer à grandir et à avancer, il me correspond". Une décision cependant "difficile" et "douloureuse", parce qu'il a "construit un truc ici très très fort, sur le plan humain et sportif".
Je connais parfaitement la maison et je veux gagner un titre dans les quatre ans", Christophe Urios.
Christophe Urios en effet passé 7 ans à la tête d'Oyonnax, un club qu'il a fait passer de pro D2 en Top 14.
"Au delà d’avoir bâti des choses fortes, je pense que le projet à Oyo n’est pas terminé. Je me suis vraiment posé la question de savoir si je devais continuer à le porter, parce que cela demande une énergie folle" a-t-il précisé lors de sa conférence de presse.
Celui qui a commencé talonneur en 1990 au CO avant d'y avoir fait ses débuts d'entraîneurs revient à ses premiers amours. Une expérience qu'il compte mettre à profit : "Je connais parfaitement la maison et je veux gagner un titre dans les quatre ans".
L'homme de caractère reste lucide : "Je suis un homme de choix. Je n’ai aucun regret, même si je ne perds pas de vue que Castres peut être en Pro D2 la saison prochaine".
En vidéo : les explications de Pascale Lagorce et Fréderic Fraisse :