La secrétaire d'Etat au commerce et à l'artisanat est officiellement candidate à l'investiture socialiste pour les élections régionales de fin 2015 en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon et forme un ticket avec le président sortant de la région voisine, Damien Alary.
"Oui je suis candidate, indique ce jeudi soir Carole Delga à France 3 Midi-Pyrénées. J'ai déposé ma candidature pour être tête de liste aux régionales avec Damien Alary".La secrétaire d'Etat au commerce et à l'artisanat est donc sans surprise candidate à l'investiture socialiste pour les prochaines élections régionales, dont les candidatures auprès du PS sont closes ce jeudi à minuit. Et elle a décidé de former un "ticket" avec le président sortant de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary qui a récemment succédé à Christian Bourquin, décédé. "Nous sommes un certain nombre, explique Carole Delga, parmi les régions qui vont fusionner, à avoir demandé à Solférino (NDLR : au siège du Parti Socialiste) de pouvoir présenter un ticket". Elle ne précise cependant pas qui figure en numéro 1 sur ce ticket.
La secrétaire d'Etat n'ira pas plus loin dans ses commentaires : "Le temps est encore au deuil après les attentats, nous communiquerons la semaine prochaine avec Damien Alary".
Maire de Martres-Tolosane (Haute-Garonne) et membre du gouvernement, Carole Delga apparaît comme la candidate poussée par l'Elysée et les proches de François Hollande. Âgée de 43 ans, elle est en pole-position pour tenter de conserver la future grande région à gauche.
Mais ce sont les militants socialistes qui devront choisir leur porte-drapeau pour la présidence de la grande région : leur vote interviendra le 5 février prochain. Face à Carole Delga et Damien Alary, Christian Teyssèdre le maire de Rodez s'est déjà déclaré et a déposé sa candidature au siège du PS.
Après le retrait de Martin Malvy, la campagne interne au PS est donc lancée et Carole Delga part déjà comme favorite.
En revanche, plusieurs personnalités politiques ont été écartées, pour diverses raisons, de la compétition interne au PS : l'ancien secrétaire d'Etat aux anciens combattants, proche de Hollande, Kader Arif, poussé à la démission du gouvernement en novembre dernier son nom étant cité dans l'enquête sur les soupçons de favoritisme au Conseil régional au profit d'entreprises appartenant à ses proches (affaire AWF) ; c'est le cas aussi du président du Conseil général du Gers, Philippe Martin, qui a jeté l'éponge en raison du calendrier imposé par le PS, les candidatures aux régionales se juxtaposant avec la campagne des départementales (ex-cantonales) qui se déroulent fin mars.