A Castres après le saccage de 215 tombes chrétiennes, un suspect a été placé en garde à vue puis interné d'office. Il a été interpellé d'après le témoignage d'un agent du cimetière Saint-Roch.
En milieu de journée, Bernard Cazeneuve a annoncé qu'un individu avait été placé en garde à vue. D'après l'adjointe à la vice-procureure, le suspect a été interpellé d'après le signalement d'un agent du cimetière. Le témoin avait déclaré avoir vu un homme en vêtements blancs "type djellabah" vers 14 heures hier dans le cimetière, au moment où se sont déroulés les actes de vandalisme.
L'hommeâgé de moins de 22 ans vit à Graulhet mais a été interpellé au domicile de membres de sa famille à castres. Sur place, les vêtements blancs ont été retrouvés. Placé en garde à vue, il a vite "montré un état délirant et inaccessible à la communication", répétant par exemple des prières en boucle. Un médecin a levé la garde à vue et l'a fait interner d'office.
L'enquête se poursuit en attendant de savoir si le suspect pourra être interrogé ou pas et s'expliquer sur son éventuel degré de responsabilité dans les faits. Dans le cimetière, des relevés ADN ont été effectués. Le SRPJ de Toulouse a été co-saisi de l'enquête.
D'après nos journaliste sur place, 215 tombes exactement ont été saccagées ce mercredi dans le cimetière Saint-Roch de Castres. Aucune sépulture n'a été profanée mais des objets religieux ont été détruits ainsi que des stèles.
L'annonce des actes de vandalisme du cimetière de Castres a suscité de nombreuses réactions, y compris au plus haut niveau de l'Etat. le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendre sur les lieux avant à Lempaut d'aller rendre hommage au policier tué par un chauffard vendredi.