L'ours est-il coupable de la mort de nombreuses brebis sur l'estive de Pouilh (Ariège) ?

Mercredi, les agents de l'ONCFS sont venus vérifier une accusation selon laquelle l'ours serait responsable des chutes mortelles dans un ravin de plusieurs dizaines de brebis de l'estive de Pouilh. Ils ont été très mal reçus par les éleveurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est sous le regard exaspéré et les invectives de nombreux éleveurs venus de toute l'Ariège, que les agents de l'ONCFS ont procédé mercredi matin à leurs expertises.
Dimanche, le berger a constaté la disparition d'un lot de brebis. Lundi, guidé par les vautours, il a découvert le carnage.
Trente deux carcasses de brebis ont été retrouvées dans une ravine. D'autres manquent à l'appel.
Sur les cadavres, de multiples fractures ont été constatées mais comme souvent ni griffure ni morsure permettant d'incriminer l'ours avec certitude.
Les éleveurs sont exaspérés par les doutes des agents de l'administration
 Etre indemnisé ou pas, jurent-ils,  là n'est pas la question. Pour eux, la seule solution : c'est une montagne sans ours.

Beaucoup s'inquiètent pour l'avenir de l'estive de Pouilh. Certains éleveurs pourraient décider de ne plus y faire monter leurs bêtes.
Cette estive est une estive à l'ancienne, sans clôture et sans chien de protection.

Vidéo : le reportage de Laurent Winsback et Pascal Dussol



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information